Vies en parallèle II
Album du groupe Joy Division, ancêtre de New Order
Je ne sais trop pourquoi mais me sont revenues toute la nuit des musiques des groupes des années 80 dont je connaissais à peine les noms mais sur lesquels je dansais au défunt Shoeclack quand j'étais à Québec. Un nom de groupe m'est revenu constamment en tête: Joy Division. Mais ma culture musicale étant ce qu'elle est, je ne réunis que rarement musique et nom d'auteur. J'écoute et j'aime ou je n'aime pas. Il m'arrive donc, comme ça, des rages de savoir. Cette fois-ci, en arrivant au « bureau » ce matin, je me suis mis sur Google. Bien évidemment, comme pour tout, il a 10 millions de pages consacrées à Joy Division, sans que je puisse dire s'il s'agit ou non de pages toutes dévouées au groupe...
Toujours est-il que leur histoire est intéressante. Le plus intéressant et triste est le suicide du lead singer Ian Curtis qui en était à sa troisième tentative... Cette disparition a forcé les trois autres membres du groupe à se redéfinir et à opter pour le nom de New Order. Wow. Quelle découverte! A écouter des toons de Joy Division, je me suis bien rendu compte que je connaissais bien leur musique rebelle et triste qui avait tant parcouru mes soirées et mes nuits au Shoeclack et à quelques autres endroits tel le Passeport à Montréal.
Je demeure aujourd'hui un fana du New Wave et un peu du punk, le prédécesseur; ces musiques qui ont vu le jour dans une Angleterre blafarde où finira par s'intaller le néo-libéralisme à la sauce Thatcher en 1979.
Je suis à ramasser quelques morceaux du groupe avec Soulseek (mille fois meilleure que Kazaa because sans pub et open source), histoire de me remémorer cette musique qui n'est plus d'époque semble-t-il parce que tout va bien maintenant et que nous sommes tous heureux...
En tout cas, moi je suis serein comme... un serin (pas dans le sens nigaud mais dans le sens canarie c't'affaire!), mais reste que je vis sur la planète Taire (la ferme!) où il ne faut pas dire un mot plus haut que l'autre, histoire de ne pas froisser les convives. Ha! Ha! Ha! Faut-il se taire ou se terrer. Dans ma forêt, je plane et je me terre sans me taire = planétaire. Quel farceur, hein ;)
Tout cela pour dire que je suis une honte nationale. J'étais promis à un avenir brillant à faire pâlir Bételgeuse et me voici dans le fond de la vallée inondée des pleurnichages universels.
Euh, je n'ai pas dis mon dernier mot. Je me regarde aller et je me trouve vraiment incompréhensible... Bref, y a d'l'espoir! Après tout, l'une des bonnes raisons pour laquelle je tente la démarche présente consiste à ne pas consacrer trop de temps à rejoindre les deux bouts afin de consacrer ce temps gagné à mettre à profit un tas de trucs qui me trotte dans la caboche.