mercredi 29 juin 2005

Un terrain pour finir ses jours en cendres


Je recherche une terre à vendre pas cher. J'ai vu cette annonce et j'ai éclaté. Je me suis d'abord dit (vu le prix): « Tiens, je vais aller m'installer là ! » Mais j'ai vite déchanté quand j'ai vu que c'était pour 4 personnes en cendre. Je me suis dit qu'y avait pas la place pour mes chats et moi. De plus j'ai été intrigué par Papiers fournis sur demande et je me demande bien si c'est pas le papier pour allumer des bûchers...

Un orage à faire s'écrouler les barrages de la Manic


La photo n'est pas floue. Y avait pas la place entre les gouttes pour cacher la forêt.
Nous avons eu droit à un orage électrique digne de ce nom où le téléphone se met à sonner tout seul et qu'on ne veut pas décrocher de peur que ce soit ou bien le Créateur de toute chose ou Mère Nature à l'autre bout du fil. Je n'avais pas vécu un tel spectacle son et lumière au petit matin depuis la fois où dans les tranchés à Verdun les canons avaient tonné des heures durant... Je vais en parler à Bush pour qu'il mette les orages sur la liste des terroristes potentiels... « Ça a pas d'bon sens! » (Mémé)
N.B. À cause de l'orage, les écoles sont fermées pour la journée. (Oups! L'école est finie, idiot!)

Mon orage est tout p'tit à côté de celui qui se déroule simultanément au-dessus de la réserve Sioux de Sisseton, dans le Dakota du sud. Un orage pratiquement gros comme la France à vrai dire.

vendredi 24 juin 2005

Il a gelé hier...


Je me suis levé avec le soleil, vers 4h50. Le mercure indiquait -1ºC. Sur la photo, la fumée est en réalité de la vapeur qui s'échappe de la rivière aux Saumons en contrebas. C'est de loin, la journée la plus tardive de gel que j'aie vécu. Hier matin, le réchauffement de la planète avaient suspendu sa course. Surchauffe...

jeudi 23 juin 2005

Toute bonne chose a une fin... et les vaches seront bien gardées


Ça ne me déplairait pas comme truc...si c'était un peu moins amoché.
Je dois quitter cette maison... Il fallait bien finir pas passer par là. Je ne réussirai jamais à lever le financement et c'est bien ainsi car il en coûterait sans doute encore dans les 30 k pour la mettre en état de vivre l'hiver décemment sans jeter l'argent pas les fenêtres. Personne ne me pousse à la porte mais avec la proprio que j'ai (un peu crackpot) je préfère quitter puisqu'elle a officiellement mis en vente sa propriété, sans me prévenir. Je l'ai su d'une voisine... Et comme je ne suis pas capable de mentir à qui que ce soit sur ce que représenterait comme gouffre l'achat de la piaule, je ne serai pas bienvenu à raconter ma petite histoire de 13 mois dans la baraque.
Alors aujourd'hui avec un voisin, j'ai fait la tournée des grands ducs, une sacrée trotte d'au moins 100 km pour me loger moi et mes chats, car bien que toutes les bonnes âmes bien intentionnées veulent me voir me débarasser de tout ce qui pourrait nuire à ma carrière, je préfère justement ne pas avoir de carrière si cela inclut ne pas avoir mes chats. Bien qu'ils ne vivent pas dans la maison ici et qu'ils ne vivraient pas plus directement avec moi dans une piaule ailleurs, il reste que je les loge bien pas loin et qu'ils peuvent venir à tour de rôle faire une visite. Pour le moment, il n'y a pas dans le secteur quoi que ce soit ou presque qui pourrait faire l'affaire pour me loger. Car, il y a tout de même des limites. Il ne faut pas que ce soit carrrément en ruine pour me ruiner à le retaper. Je ne suis pas le gouvernement qui retape le patrimoine.

Joli petite maison carrée et habitée toute recouverte de bardeaux sur la route de Sawyerville dans la région des artistes

samedi 18 juin 2005

Cancre en art et en couleurs


Je voulais une couleur sable pour repeindre l'escalier en colimaçon. Recette empirique: un peu de bleu et de jaune, beaucoup de rouge, un peu de blanc et de noir et voila! C'est à peu près ça...

vendredi 17 juin 2005

Trace visuelle d'un passé récent


Du temps où je vivais à Montréal, j'ai toujours été fasciné par cette immense château d'eau qui trônait là-haut sur le toit de la défunte St.Lawrence Sugar. Je m'étais promis d'en transposer le souvenir en un objet que je verrais tout aussi souvent.

dimanche 12 juin 2005

Cuire à Montréal


Voilà plus d'une semaine que Montréal est un véritable four. Voilà plus d'un an que j'ai quitté ce four estival, n'en pouvant plus de suffoquer. Ici, il a fait chaud et humide, mais en termes montréalais c'était frigorifique puisque le mercure n'a pas dépassé les 27º C, avec un petit humidex. Les soirées sont fraîches au point presque de devoir mettre une petite laine. Le ciel étoilé, les fragrances authentiques des bois, les vocalises des animaux et un feu nocturne rendent le tout paradisiaque. Curieux que personne n'ait songé à sortir de cet enfer pour profiter un peu de cette fraîcheur. Ce n'est pas la place qui manque. Tant pis.

mercredi 1 juin 2005

Dans mon jardin


Le jardins des arts, premier beau matin d'un printemps tardif
L'une des activités dans mon jardin consiste à mettre en place un série d'œuvre spontanée tirée de l'art conceptuel. La structure de lit s'intitule "Bedrock with broom # 1" et le cadre peut s'intituler "Paysage choisi". Au fond, il y a le calice qui reçoit les bontés divines à savoir la rosée et la pluie... Puis le lit de bébé qui est sans titre. L'escalier vers nulle part ou l'au-delà. Au choix. Comme me disait un voisin, « Ça manque de mannequin. » Il faut dire que les mannequins ne sont pas légion dans le patelin... Eventuellement d'autres "œuvres" s'ajouteront à ce jardin, histoire de ne pas s'incrire dans l'état sauvage. Décrié par d'aucuns, l'art conceptuel peut s'apparenter à l'arte povera. Dans mon cas, c'est clair!

Le jardin des arts, première belle soirée d'un printemps tardif