jeudi 29 décembre 2005

Vies en parallèle II


Album du groupe Joy Division, ancêtre de New Order
Je n'ai pas vraiment dormi de la nuit ou, devrais-je dire, je n'ai vraiment pas dormi de la nuit. J'ai dû fermer le chauffage dans ma cabane cubique car il faisait 28 ºC dans le lit, là-haut.
Je ne sais trop pourquoi mais me sont revenues toute la nuit des musiques des groupes des années 80 dont je connaissais à peine les noms mais sur lesquels je dansais au défunt Shoeclack quand j'étais à Québec. Un nom de groupe m'est revenu constamment en tête: Joy Division. Mais ma culture musicale étant ce qu'elle est, je ne réunis que rarement musique et nom d'auteur. J'écoute et j'aime ou je n'aime pas. Il m'arrive donc, comme ça, des rages de savoir. Cette fois-ci, en arrivant au « bureau » ce matin, je me suis mis sur Google. Bien évidemment, comme pour tout, il a 10 millions de pages consacrées à Joy Division, sans que je puisse dire s'il s'agit ou non de pages toutes dévouées au groupe...
Toujours est-il que leur histoire est intéressante. Le plus intéressant et triste est le suicide du lead singer Ian Curtis qui en était à sa troisième tentative... Cette disparition a forcé les trois autres membres du groupe à se redéfinir et à opter pour le nom de New Order. Wow. Quelle découverte! A écouter des toons de Joy Division, je me suis bien rendu compte que je connaissais bien leur musique rebelle et triste qui avait tant parcouru mes soirées et mes nuits au Shoeclack et à quelques autres endroits tel le Passeport à Montréal.
Je demeure aujourd'hui un fana du New Wave et un peu du punk, le prédécesseur; ces musiques qui ont vu le jour dans une Angleterre blafarde où finira par s'intaller le néo-libéralisme à la sauce Thatcher en 1979.
Je suis à ramasser quelques morceaux du groupe avec Soulseek (mille fois meilleure que Kazaa because sans pub et open source), histoire de me remémorer cette musique qui n'est plus d'époque semble-t-il parce que tout va bien maintenant et que nous sommes tous heureux...

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En tout cas, moi je suis serein comme... un serin (pas dans le sens nigaud mais dans le sens canarie c't'affaire!), mais reste que je vis sur la planète Taire (la ferme!) où il ne faut pas dire un mot plus haut que l'autre, histoire de ne pas froisser les convives. Ha! Ha! Ha! Faut-il se taire ou se terrer. Dans ma forêt, je plane et je me terre sans me taire = planétaire. Quel farceur, hein ;)
Tout cela pour dire que je suis une honte nationale. J'étais promis à un avenir brillant à faire pâlir Bételgeuse et me voici dans le fond de la vallée inondée des pleurnichages universels.
Euh, je n'ai pas dis mon dernier mot. Je me regarde aller et je me trouve vraiment incompréhensible... Bref, y a d'l'espoir! Après tout, l'une des bonnes raisons pour laquelle je tente la démarche présente consiste à ne pas consacrer trop de temps à rejoindre les deux bouts afin de consacrer ce temps gagné à mettre à profit un tas de trucs qui me trotte dans la caboche.

mercredi 28 décembre 2005

Vies en parallèle au quotidien



Massif du mont Mégantic depuis le village de N D des Bois
Je vis en parallèle deux vies. L'une équipée de toutes les commodités de la vie urbaine ou presque et l'autre dans le dénuement.
Au début, il ne m'aurait pas pris de partir de mon « bureau » après la noirceau, soit vers 16h. Mais cela constituait tout de même un handicap majeur du temps que je pouvais consacrer à mon travail et autres élucabrations gratuites. Ainsi, j'ai décidé que l'obscurité n'allait tout de même pas m'empêcher de retourner chez moi. Désormais donc, je quitte aussi tard que je le souhaite.
La route 257 vers Scotstown n'a aucun lampadaire. C'est l'obscurité quasi-totale et, je dois dire qu'il s'agit là d'une expérience un peu troublante, pour ne pas dire trouble. Je distingue la forêt et la route par des zones de gris. Je roule souvent en plein milieu de la route afin d'être là où la chaussée est la moins glissante et dépouvues de glace et de neige. Je roule sans ne rien voir, un peu comme si j'étais dans une pièce close et noire sur un vélo d'exercice!
Je roule de préférence en sens inverse. Je vois donc venir les voitures de loin, surtout la nuit où je sais un kilomètre d'avance qu'une voiture sera là. L'idée est de laisser totalement dégagée de ma présence la voie que je devrais normalement emprunter, ce que je ne peux faire correctement, étant donné que les bordures et accotements sont souvent enneigés et peu carossables.
Lorsque je suis en vue de la voiture qui vient vers moi, je me jette sur l'accotement, arrête le vélo et attend le passage du véhicule. Puis je me remet sur la route et continue.
Je quitte mon « bureau » pourvu de l'électricité, du chauffage central, de l'internet haute vitesse, du téléphone, etc. et je rentre chez moi chauffé au gaz et éclairé au kérosène avec l'eau en chaudière que je dois aller chercher au ruisseau.
Ce paraléllisme, cette double-vie n'est certes pas un idéal et je le fais dans une certaine contrainte.
Ça me garde les deux pieds sur terre, car la technologie a ceci de pernicieux qu'elle m'accapare et me rapproche du « confort et de l'indifférence ». N'exagérons rien, mais ce décrochage physique m'est salutaire car pendant près de huit années, j'ai été constamment sous la gouverne de l'ordi et de l'internet. Cette coupure est une pratique de discipline en quelque sorte.
Lorsque je rentre chez moi, je suis face à une réalité pour le moins difficile, mais rien ne remplace ma première sortie le matin avec les arbres enneigés et le silence pour m'accueillir.

mardi 27 décembre 2005

L'esprit du don


Superbe vue des anneaux de Saturne et de la lune Mimas par la sonde Cassini
NASA/JPL/Space Science Institute

Parmi les bons coups de 2005


Une année c'est fait de bonnes et de mauvaises nouvelles. Nous entendons surtout parler des mauvaises dans les médias et très peu des bonnes. Pourtant on pourrait dire qu'il y a un nombre équivalent de bonnes que de mauvaises nouvelles. Celle qui nous réchauffent le coeur tournent autour de l'idée de la générosité, de l'aide que nous devons tous tenter d'apporter aux autres et des découvertes qui nous font avancer. La recherche scientifique est un secteur où bon an, mal an, des centaines de découvertes sont menées à bien par des hommes et des femmes. On peut déplorer un certain mercantilisme dans ce secteur mais la plupart des recherches de type fondamentale est menée dans les laboratoire d'université plutôt que dans le privée, où la recherche appliquée (immédiatement utile et payante) se produit.

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Une chercheur québécois, le professeur René Roy du département de chimin de l'UQÀM est venu à la rescousse d'un chercheur cubain, le professeur Vincente Verez Bencomo de l'Université de La Havane, au sujet d'une bactérie. Résultat, les deux ont développé un nouveau vaccin contre la méningite. Le chercheur québécois ne touchera pas un sous du brevet car il a décidé que cet argent-là devait bénéficier au Cubains. That's the way. Voilà un rare moment où le mercantilisme n'est pas la raison première du travail et de la coopération qui ne sent par l'écœurement. C'est Bush qui ne comprendra pas. Et pourtant, Cuba se place en tête de liste des nations qui procurent à leurs citoyens des systèmes de santé et d'éducation parmi les meilleurs au monde.
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Vue de Titan par la sonde Cassini. Une belle vallée ou coule à flot une rivière de méthane...

samedi 24 décembre 2005

Un Noël oblitéré


L'un des timbres de Noël de Poste Canada cette année. Les cristaux de neige argentés scintillent lorsque l'on bouge les timbres à la lumière. Conçu par Hélène L'Heureux
Mon Noël est minimaliste. Ce n'est pas très important. Je suis en mesure d'oblitérer mentalement toute référence à ce moment de l'année et faire comme d'habitude.
J'ai un Noël en tête, celui de 1970. Ce fut un Noël original à la campagne où nous étions sorti vers 23h pour faire de la raquette à 10 dans la forêt sous la lune. Puis nous étions revenu au bout d'une bonne heure et demie pour le réveillon. Il faisait dans les -20º ou moins encore. Un Noël très chouette. Donc, je ne suis pas contre cette fête mais j'avoue qu'elle est barbante lorsqu'elle ne contient que peu de matériaux naturels. Les Noëls en ville, ce n'est plus ma tasse de thé. Ville ou pas, pour le moment je ne suis même pas en mesure de passer un Noël, mais je souhaite vraiment en organiser un comme j'aimerais avant longtemps. Les Noëls que nous avons passé à Saint-Gabriel de Brandon il y a déjà une quinzaine d'années furent tout de même chouette, parce qu'il y avait cette aspect de rusticité, de skis, etc. Ce n'est pas de la nostalgie mais bien le sentiment d'un rapport au détachement qu'offre la nature, hors des contraintes du quotidien. Je n'irais pas passer du temps dans une auberge par contre. Je n'ai jamais réussi à avoir ce rapport aux choses. Cela ne correspond pas à mon idée de convivialité. Tous les gens présents doivent être participants à la Fête dans mon esprit, donc pas d'employés qui ne seraient pas aussi des convives, etc.

Trois timbres de Noël de Poste Canada cette année (local, É-U. et étranger) représentant la Nativité. Le premier et le deuxième ont des accents amérindiens. On dirait que le dernier représente la naissance du petit Jésus dans une colonie spatiale !

mardi 20 décembre 2005

Made in China : Toy Story


De l'ouvrage pour le Père Noël
J'ai parlé ailleurs de cette espèce de gaspillage de bois que constitue la fabrication de « palettes » de marchandise que l'on met dans les conteneurs pour transporter la marchandise. On vide littérallement les forêts en Asie pour notamment construire ces palettes qui ne reviennent jamais lesquelles, pour la plupart, ne sont pas recyclées, et, au mieux, finissent en bois de chauffage, tel ce monsieur à qui j'ai causé ce matin derrière le Bonichoix. Il ramaissait justement des palettes récemment abandonnées et neuves pour en faire du bois d'allumage pour son poêle. Je n'ai rien contre dans la mesure où c'est déjà un usage plus convenable que de les envoyer se faire enfouir dans des dépotoirs.

Concernant les palettes encore, mais en parallèle, il y a un très intéressant petit reportage photo sur le site de la BBC sur la fabrication de jouets en Chine sous licence d'une entreprise britannique. On y voit les différentes étapes, depuis la conception à l'ordi dans les bureaux britanniques, jusqu'à l'expédition aux détaillants, en passant par leur fabrication dans les usines en Chine avec des photos des travailleurs/euses et leurs conditions de vie et de travail, leurs salaires, leur visions des choses, etc.
Vraiment à voir !

lundi 19 décembre 2005

À part le roi des cons, tout le monde peut être détrôné


Se mord-il la langue?
Je fus parmis ceux qui priaient en novembre 2000 pour que Bush ne devienne pas président. « Tout mais pas ça! De grâce ». À l'été 2001, Bush nous harcelait avec son bouclier anti-missiles pour défendre le territoire des États-Unis. Puis il y a eu le 11 septembre 2001, qui aurait dû l'inspirer un peu, à savoir bouclier anti-missiles ou pas « the ennemy is within ». Le gouvernement américain réussit à se trouver des ennemis partout. Ainsi des étudiants de l'école secondaire Vanier au Yukon se sont retrouvés sur une liste d'individus menaçants à la sécurité des États-Unis pour avoir été manifester à Fort Wainwright en Alaska, contre l'installation de missiles nucléaires dans le cadre du bouclier de défense américains. On serait parano à moins.

Au rythme où vont les choses, il faudrait peut-être faire de l'Iraq le 51e État de la Fédération, non ? Plus de 350 milliards de dollars en argent direct ont été engloutis depuis le début de la « guerre » en Iraq, un sacré pactole! Un sacré pactole qui aurait pu servir à d'autres causes, notamment à offrir l'assurance-maladie à 40 millions d'Américains qui n'en ont pas, à offrir la gratuité aux parents d'enfants en Afrique qui doivent payer pour envoyer leurs enfants à l'école primaire, à payer en partie la trithérapie à ceux et celles qui en ont besoin, etc. L'équation ne passera jamais chez ces gens-là: si les gens ont dépassé leurs besoins primaires et peuvent jouir un peu plus de la vie, ils ne chercheront pas à vous tirer dessus. On préfère maintenir la peur, la misère et la guerre. Avec votre ferraille/vous faites des engins/qui foutent la pagaille/parmi ceux du voisin/Ça donne de l'ouvrage à tous les ouvriers/et chacun envisage de fonder un foyer/ Boris Vian - Le petit commerçant

Il est maintenant question de construire une pallissade de 4 mètres coast to coast à la frontière canado-américaine! 7000 km. Un autre mur de la honte grandeur cinémascope. Il est loin le temps où le Canada offrait aux Américains (pour leur Bicentenaire) un livre original titré Between friends composé de centaines de photographies et des textes au sujet de la plus longue frontière non-gardée au monde.

Borne frontalière canado-américaine # 471.5. En médaillon Susie et moi de chaque côté de la frontière.
De plus il s'arroge des droits que la constitution américaine ne lui autorise aucunement, notamment celle de permettre l'espionnage de citoyens sans même que la cour ait à débattre de la chose. Il veut bien évidemment s'en prendre à celui ou celle qui a coulé l'info: My personal opinion is it was a shameful act for someone to disclose this very important programme in a time of war, (...) The fact that we're discussing this programme is helping the enemy, a-t-il dit en conférence de presse. Mais de quelle guerre parle-t-il ??? Qui est en guerre contre les États-Unis? À part celle qui lui a unilatéralement déclenché...
Cette histoire d'écoute électronique a fait dire à un sénateur que George W. n'était pas le roi George, faisant aussi référence au roi que les Américains avaient combattu pour obtenir leur indépendance.
Il a peut-être besoin de s'allonger à un sofa et de parler à quelqu'un... Mais comme il lorgne plus du côté du fanatisme que de la raison, il est fort à parier qu'une analyse durerait plus longtemps que ce qui lui reste de mandat. Le hic c'est que lui et ses sbires, Rumsfeld, Cheney et al. sont à mettre en place une administration minée pour quiconque suivra.

dimanche 18 décembre 2005

Jacques Attali sur François Mitterrand


Célèbre photo de François Mitterrand et Helmut Kohl à Verdun en 1984
Conseiller principal de François Mitterrand dans les premières années de sa présidence, Jacques Attali revient sur le rapport qu'entretenait François Mitterrand avec le judaïsme, Israël, la collaboration, l'Allemagne dans « C'était François Mitterrand », un livre que publie Fayard. Ayant été proche de Mitterrand Jacques Attali nous livre des moments tantôt anecdotiques tantôt politiquement important qui permettent de mieux saisir la personnalité de Mitterrand. Il est interviewé par Victor Malka dans l'émission Maison d'études ce matin sur France Culture. On peut écouter ici en RealAudio durant une semaine seulement.

Pôvre petit de moi
Pôvre petit de nous

J'ai accueilli la nouvelles de la mort de Marc Favreau/Sol hier soir vers 23h tel un enfant à qui l'on apprend que son jouet ne fonctionnera plus: « Ooooh! Il est bisé...».

Puis, un grand vide s'est ouvert, un vide spatio-temporel ou s'engouffrait la mémoire des mots de Marc Favreau. Mal cité, on fait dire à Victor Hugo que les jeux de mots sont la fiente de l'esprit. Si fiente il y a dans le cas de Marc Favreau, ce serait de la poussière d'étoiles (compostelle/compose-t-elle) car il nous faisait sourire et rire avec ses trouvailles et créait ainsi une émotion spontanée, à l'écoute de ses manipulations de dédoublements du sens des mots. Je n'oublierai pas son « révérent doom », ses « Oeufs_limpides », bien sûr, son « serpent de maire » (parlant du maire Drapeau), « son excentricité » (parlant de l'électricité) et tant d'autres du même acabit que j'utilise parfois dans des phrases dites.

Je ne côtoyais pas Marc Favreau ni ne me préoccupais de lui outre mesure. Le savoir là quelque part me rassurait. Son absence désormais m'attriste, me fragilise, ouvre une brèche par où s'exulte mon désarroi face à l'inéluctable perte qu'il me faudra bien colmater pour que je continue, moi, de durer sans être submergé.

Au revoir Sol, Au revoir Marc Favreau

vendredi 16 décembre 2005

Moine bureautiqué


C'est l'hiver avant l'hiver. Depuis deux jours on nous annonce une tempête à tout casser. Ce matin chez moi dans la forêt, il y avait du grésille et de la neige, environ deux pouces au sol. Puis le ciel s'est éclairci et j'ai même vue du bleu! Cependant cet après-midi il s'est mis à neiger abondamment. Je suis maintenant au village où j'ai mon « bureau ». J'ai dû quitter Langlois TV car Vincent qui en avait marre de vivoter avec cette business l'a carrément fermé. Je me suis dégoté une chambre avec entrée privée près de tout. Super! Et je retourne travailler à distance because y a pas d'boulot icitte... À suivre. Il y a eu deux nuits de froid assez intense cette semaine. Le mercure est descendu à -29º C les deux nuits. Mais j'ai surélevé mon lit l'autre jour après la flotte et il faisait 21ºC là-haut, cependant que le bol d'eau des chats sur le plancher accusait une pellicule de glace. Ce n'est donc pas si mal après tout.
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Je me suis donc fait brancher le téléphone, attends la haute vitesse pour lundi... sauf que mon ordinateur a rendu l'âme en le déménageant... Problème. Qu'à cela ne tienne, Vincent m'en a prêté un et on va réparer le mien. Je vais peut-être en profiter pour le "upgrader" un peu. De toute façon comme le BIOS n'entre plus je crains que la carte-mère et le micro-processeur soit cuit... Donc je n'aurai peut-être pas trop le choix. Du coup, je ne peux mettre de nouvelles photos ici car l'ordi de "spare" a un lecteur de CD défecteux.

vendredi 2 décembre 2005

Quelques photos, comme ça




Ça va mieux...


Aléas de la température: les arbres tombent sur les fils. Ici sur la 257.
Hier soir, de 22h30 à 1h30 du matin j'ai posé un plastique de serre très épais comme toiture, à la lampe à l'huile et à la lampe de poche, dans la gadoue. J'ai fait le toit du balcon et je suis entré me coucher... Le seul fait qu'il ne pleuvera plus à l'intérieur me réjoit et me rassure. Je suis de nouveau optimiste. J'ai maintenant deux bonbonnes de propane, ce qui va me permettre de ne pas me précipiter dès que la bonbonne est vide, beau temps, mauvais temps. Je fais des recherches d'emplois. Je viens d'avoir une entrevue pour de la vente de site web. Mais ça prend un char paraît-il. Or, en ce qui me concerne, c'est du délire que d'avoir à fournir un char pour être si peu payé. C'est déficitaire en partant!

jeudi 1 décembre 2005

La flotte


Localisation de mon chez moi
Je suis arrivé chez moi hier soir et c'était la flotte... C'est vraiment parfois à se demander si je vais continuer de vivre là. Il avait plu durant la nuit et je n'étais pas là... Tout étant « trempe, traversé », incluant les livres, le linge et le lit, les draps, etc. Au bout d'une heure, j'ai fini pas m'asseoir et à réfléchir sur la pertinence d'évacuer à jamais ces lieux infâmes. Puis je me suis calmé et suis résolu à trouver des solutions.