dimanche 26 février 2006

Élasticité des notions de temps et d'espace


Au-delà d'Einstein mais aussi par lui, nous savons que le temps et l'espace sont relatifs, c'est-à-dire que cela a pu être vérifié mathématiquement et « scientifiquement ». Mais comme pour bien des choses en ce bas monde, nous le savions bien avant que la science ne nous l'apprenne. Ainsi en est-il pour tout ce qui reste à prouver. Mais ce n'est pas ici l'objet du propos.

Un jour que je faisais du stop* entre Montréal et Québec, un prof de l'UQAR me fit monter dans sa voiture. Au bout d'un moment, parmi les propos que nous échangions avec enthousiasme, vint sur le tapis la notion de distance et de temps. Le prof me donna l'exemple de son trajet. Lui partait de Montréal et s'en allait vers Rimouski. Il me fit prendre conscience que les notions de temps et d'espace sont vraiment relatives, à la perception que l'on peut avoir sur la chose. Ainsi, en ayant comme destination Québec, je trouvais long ce parcours et repérais les jalons de la route qui m'indiquaient ce qui restait de chemin à parcourir.
Pour lui, qui se rendait à Rimouski, la vue de Québec lui faisait à chaque fois émettre le commentaire: « Ah, déjà Québec! ». Il me fit remarquer que, tout comme moi, il avait longtemps trouvé pénible le trajet et la distance Montréal-Québec mais que cela avait bien changé depuis qu'il devait se rendre à Rimouski, puisqu'alors Québec devenait la mi-chemin en quelque sorte.
Ainsi en est-il de l'hiver qui n'en finit plus. Hier je suis allé sur le blogue d'une femme en Norvège. Le soleil venait d'apparaître pour la première fois depuis novembre là où elle demeure!. Sans que cela fusse la nuit pendant 4 mois, le soleil ne se levait pas à l'horizon. Cela doit faire des étés vachement courts là-bas, mais n'oublions pas que le soleil ou sa lumière sont au rendez-vous 24 heures sur 24 pendant plusieurs mois! J'imagine que si cette Norvégienne venait ici, elle trouverait que notre hiver est fort court, à la vue de la nature verdoyante!
Nous entrons en mars, peut-être le mois le plus éprouvant avec ses tonnes de neige qui n'en finissent plus de nous tomber dessus. Le soleil est plus haut dans le ciel et ainsi la neige fond relativement vite, sauf qu'il doit y avoir du soleil, ce qui ne sera peut-être pas le cas cette année. Raison: pour la première fois de mémoire d'hommes, les Grands Lacs n'ont pas gelé, occasionnant une quantité d'humidité anormale pour ce temps de l'année. **
Lorsque j'étais jeune, jamais l'hiver n'était aussi nuageux qu'il l'est désormais. Il faisait franchement soleil très souvent, avec des cieux bleus limpides...

* Pour les plus jeunes: il s'agissait de marcher le long d'une route ou d'une autoroute et de tendre le pouce pour que quelqu'un s'arrête et vous amène aussi loin que lui/elle et vous aviez à parcourir le même chemin. Il n'y avait pas de rétribution financière, le tout consistant en un geste gratuit de solidarité de la part de quelqu'un envers quelqu'un d'autre. C'est fou hein!

** Une autre raison de cette couverture nuageuse et qui est connue depuis 25 ans: pour chaque tonne de carburant brûlé par les avions, une tonne et demi de vapeur d'eau s'ensuit. Cela s'appelle des traînées de condensation. Considérant que le nombre de vols aériens a énormément augmenté depuis un quart de siècle, ainsi en va-t-il de la quantité d'eau artificiellement crée dans le ciel.

jeudi 23 février 2006

Les Cols Bleus dans la mire du caricaturiste


Aislin, The Gazette, jeudi 23 février 2006
Avec l'aimable autorisation d'Aislin

Je sens qu'on va brûler d'la Gazette chez les Cols Bleus de Montréal. Des feux de camp dans les nids-de-poule, peut-être?

mercredi 22 février 2006

63 ¢ de loyer... par mois. Je prends


Puits de lumière givré de McCabann au Canada
C'est le prix que devait payer les premiers colons qui se sont installés en Nouvelle France et c'est celui que – pour le moment – je dois assumer pour mon... domaine. C'est le compte de taxes municipales... C'est mille fois moins cher que de se loger à Montréal et 2000 fois si je compare mon plan à ce que sont rendus les prix là-bas. C'est quand même pas rien, bordel de merde!
Bien sûr, il n'en sera pas toujours ainsi mais je préfère un montant aussi dérisoire en commençant, ce qui assure une continuité du possible.
C'est le calcul que j'avais fait il y a quelques années: il faut soit gagner au-dessus de 100 000 dollars annuellement pour avoir l'esprit tranquille, soit moins de 10 000 $. Comme les revenus de six chiffres ne viennent généralement pas sans compromis et que je suis à la limite déjà, je choisis le maquis.
C'est encore et toujours la pyramide des besoins de Maslow. Il y a les besoins primaires à combler. Je n'ai pas besoin d'un bol de toilette en or massif. Je peux me contenter d'une bécosse, because je n'y passe guère ma journée. C'est chiant être toujours assis au même endroit.
Cliquez pour plus de détails
Pyramide des besoins d'Abraham Maslow - Détails en cliquant la photo
Du reste, le système de WC à l'eau est aussi polluant que l'épandage du purin de porc avec tout ce que cela comporte de pollution des nappes phréatiques, de déforestation, etc. Incidemment, on n'a apparemment pas le droit de chier en zone verte mais on peut répandre des tonnes de purin sur des kilomètres carrés et détruire les forêts juste pour épandre davantage! (Louis-Gilles Francœur: Le Haut-Richelieu perd l'équivalent d'un terrain de football de forêt chaque jour, Le Devoir, jeudi 26 janvier 2006)
Il existe d'autre systèmes sanitaires et procédés non-chimiques. Bien sûr, il y a la fosse septique et c'est à peu près correct. Mais comme quelqu'une me demandait l'autre jour sur la rue: Puis-je à la fois être une vraie croyante et une fausse sceptique? La question se pose ☻ Quant à moi, je n'aurai pas le choix ou non d'y croire: ce sera sans doute le non choix que j'aurai, imposé par la municipalité. Le problème avec les fosses septiques c'est qu'il faut les vider. Jusque là ça peut aller (quoique...). Le problèmes est de savoir ce que font avec "cela" ceux qui les vident... (et je ne parle pas de tarte au sucre)
J'opterais personnellement pour le compostage comme d'autres font par ici. Je suis de toute façon vendu à la cause de ne pas trop laisser de traces derrière nous, surtout celles qui hypothèquent l'avenir des autres générations. C'est très mal parti de ce côté-là.
Je suis cheap? Pantoute! Je suis pour le partage et la redistribution des richesses. Or comme sur ce point fondamental et bien d'autres, rien ne se passera de très excitant avant ma mort, je m'offre ce qu'il y a de mieux en vivant modestement, non seulement selon mes moyens mais surtout selon ce que la planète peut supporter. Blah, blah, blah. On sait tout ça...hein. Aïe! C'est mon exutoire. C'est moins dommageable que de brûler des ambassades ou faire sauter des mosquées pour exprimer son opinion, non? Ha, He, Hi, Ho, Hu...
Un appartement sur Paris ou New York serait tellement mieux. Ouais, peut-être pour certains. Je ne suis certainement pas prêt à payer pour ce « privilège » et je n'en veux aucune part, ce qui est l'inverse de mes désirs antérieurs.
Moi, j'aime New York et son entrain
L'herbe, ça me donne le rhume des foins
J'aime l'animation des carrefours.
Je t'adore, mon amour
Mais rends-moi mes faubourgs...

[Chanson-thème des Arpents verts]

Il ne me manque qu'une Lisa...
Je suis un animal social mais je ne suis plus en mesure d'être constamment fragilisé et inquieté par le manque de fric. Vivre dans les basses terres de l'existence fait prendre conscience de ce qui est essentiel, pas l'image de ce que je veux projeter mais ce que je veux être en réalité à la barre de mon existence. Ce qui m'intéresse la plus est de me remettre à ce j'aime le plus: le travail bénévole, la recherche et tant d'autres trucs qui n'intéresseront que lorsqu'ils porteront des fruits.


Ce n'est qu'un dessin, continuons le combat!

lundi 20 février 2006

Ce qui est dit et ce qui ne l'est pas


Paul VI en 1964 durant sa visite en Terre Sainte
Je suis tombé sur une nouvelle émission mise en ondes par l'INA et France Culture. On nous y fait découvrir des archives de l'audiovisuel français des anneés 40 à nos jours. En ce 23 janvier, deux émissions d'une demi-heure nous sont présentées. La première c'est la visite de Paul VI en Terre Sainte. Il s'agissait là de la première visite d'un pape en Terre Sainte.
Il y a monopole d'État en France à l'époque sur la radio et la télédiffusion et la critique n'est pas trop du ressort des gouvernants envers eux-mêmes et les amis. A première écoute, la description de la visite papale que donne un jeune Jean-Pierre Elkabach est semble-t-il correct.
Ce qui étonne tout de même c'est l'usage du français tant dans les allocutions papales que celle même du président d'israël d'alors, Zalman Shazar, qui l'accueille en français. Le français est la langue de la diplomatie encore à cette époque récente.
Les différentes descriptions du très bref séjour papal sont précises en ce qui concerne les lieux visités, les personnalités rencontrées, mais jamais nous n'entendrons ce qui n'a pas été fait, ce qui n'a pas été dit et ceux qui n'ont ni été visités, ni invités à rencontrer le "successeur" de Saint-Pierre.
Pour ça, il faudra se remettre dans le bain de l'époque sans doute, mais pour retrouver un début d'éclairage autre sur cette visite, une page du site de la BBC est plus loquace. On y apprend que Paul VI a réussi à ne jamais prononcer les mots Israël ou Juifs durant sa visite. Pour le Vatican, il n'y avait officiellement pas de pays ni de peuple qui portait le nom Israël.
Paul VI a profité l'occasion de sa visite pour saluer la mémoire de son mentor PIE XII, poussant le bouchon jusqu'à défendre le silence de ce dernier au sujet de l'Holocauste. Paul VI refusa aussi de rencontrer le Grand Rabbin d'Israël.
Deux ans après que son prédécesseur Jean XXIII eût appelé à la fin de l'accusation selon laquelle les Juifs auraient tué Jésus, Paul VII et son successeur refusèrent et pour trois autres décennies de reconnaître l'existence d'Israël, ce qui fit Jean Paul II, sans toutefois mettre fin à plusieurs points de friction.
Je recommande tout de même l'écoute de l'émission Inter Actualités du 5 janvier 1964 à 13h; première partie de cet audio de 60 minutes.

Second segment

Le second segment de 30 minutes est tout autre. Il s'agit d'une émission en détachement régional pour Paris/Île-de-France du 18 octobre 1964. Des étudiants français invités par la radio, posent alors des questions à Jacques Brel et à Georges Brassens sur leurs chansons et ce qu'elles signifient.
À titre d'exemple, un étudiant lui demande: « Dans votre chanson Jeff, vous faites l'apologie de l'amitié, il me semble, pour un vieux copain et il semble qu'à l'heure actuelle ce mot soit déprécié, ait perdu le sens profond qu'il avait avant. Qu'en pensez-vous et que pensez-vous à travers lui de l'amitié en général?
Brel: « Alors c'est pas exactement l'amitié dans mon esprit, c'est aussi la tendresse. Y a les deux choses qui se mêlent. Y a souvent encore qui existe maintenant une amitié – comment dirais-je – une amitié stricte, une amitié intellectuelle. [...] De toute façon, on veut le bien des gens. [...] Quand ils ont mal au dent, on dit: Faut absolument aller chez le dentiste. Y a pas une seconde où on se dit c'est quand même emmerdant d'avoir mal aux dents. C'est cette espèce d'amitié là. En réalité, c'est une amitié vieille. C'est une amitié qui est presqu'une tendresse de bête. Ce n'est pas un acte intelligent, Jeff. Mais l'amitié n'est pas un acte intelligent. C'est une chose toute bête, toute tendre, toute jolie. Enfin moi, je ne sais à peu près rien de plus joli que ça. Mais encore une fois, ce n'est pas une amitié intelligente. Ça ne veut pas aller quelque part, ça n'a pas de principes. Ça n'est pas un thèse, vous comprenez. C'est un acte de faiblesse presque. Enfin... J'crois que c'est comme ça qu'on vit. J'aime, j'aime. Voilà. C'est comme les fraises et les asperges. »

* * *

Incidemment, dans Le Devoir de samedi dernier 18 février, sous la plume de Stéphane Baillargeon, on a droit à une énième expérience de femme qui se déguise en homme pour voir comment c'est... My life as a man avait déjà été joué dans le Village Voice il y a plus d'une vingtaine d'années. Cela avait engendré toute une série de titres et d'articles, du style My life as a dog, as a duck, etc. Cette fois c'est une ex-journaliste de LA Times qui récidive dans le genre pour nous raconter les bons et les mauvais côté d'être un "homme". Norah Vincent nous fait part de son expérience dans un bouquin intitulé Self-Made Man. Mais l'article de Baillargeon ne rend pas le livre entièrement sympathique. Une entrevue avec Norah Vincent sur NPR par contre montre bien sa découverte d'aspects positifs à l'amitié entre hommes, au moins dans le non-jugement dans l'accueil du nouveau venu (qu'elle fut). Comme lesbienne, Norah Vincent est d'autant plus culottée!

♀ ♂

P.S. Au fond, ce nouvel article du blogue a une grande cohérence: il commence avec le pape et finit avec une lesbienne qui se fait passer pour un gars! Trouvez l'erreur!

mardi 14 février 2006

Il lui tailla vingt sāls en tin
Ses seins valent en tain
plus que tout son butin

♀ ♀ ≡ ♀ ♂ ≡ ♂ ♂
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Qu'est-ce à dire ? Que le fleuve Amour prend sa source en Chine et forme la frontière avec la Russie sur 1600 km. Je n'aurais pas cru qu'il y ait tant d'Amour entre la Chine et la Russie. En ce jour je souhaite longue vie au fleuve Amour.
Au sud-est de la Sibérie, il y a l'oblast (région administrative) d'Amour
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À une bonne altitude, Amour est un petit village dans le nord-est de l'inde, non loin du Népal, du Bhoutan et du Bengladesh. Toutefois, je ne saurais dire si c'est un Amour de petit village.
Amour, à la croisée des chemins himalayens
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Amour est un mot qui en tamazight signifie "montagne", on le trouve dans la toponymie du Maghreb. Le djebel Amour est une montagne du nord-ouest du Sahara.
Au pied du djemel Amour
L'Anse à l'Amour, non loin de Blanc-Sablon

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Cheney tire sur un collègue chasseur

lundi 13 février 2006

Peuple du fil


Blogue consacré au peuple du fil (wire people)
Il m'arrive de temps à autre de visiter les blogues de mes voisins blogueurs. Tout à l'heure je suis tombé sur celui-ci qui vaut vraiment le détour. De plus, les photos se retrouvent aussi sur flickr. Je recommande aussi les liens qu'offre cette personne anonyme sur son blogue. Il s'agit d'artistes qui oeuvrent dans différents domaines au Portugal, principalement. Il y a de très belles choses à découvrir là. Sur les autres blogues d'autres liens vers d'autres artistes etc.
Faites de fil de laiton ou de cuivre, les sculptures de la série homens de arame impressionnent par le sens du mouvement que leur a donné leur auteur. On a l'impression que les personnages sont dotés d'une "âme".
Addendum - 15 février
J'ai envoyé un message à celui qui je croyais être l'auteur et du site et des sculptures. Il est trop modeste. Les figurines qu'il a réalisé sont importantes à maints égards. Je suis très instinctif en art, j'ai un bon oeil et, en général, je ne me trompe pas trop sur ce qui compte ou pas. Là je suis vachement impressionné autant par l'esthétique que par l'émotion transmise par les oeuvres, ce qui somme toute est essentiel. Voici sa réponse:
My name is Sancho Oliveira and I live in Portugal.
I’m very glad you liked the pieces. It’s very good to know that other like our work, tanks a lot….
Most of these pieces are small. You can check their dimensions in the site.
They are not very expensive and if you are interested in any particular one I can give you its price.

Si j'avais les moyens, j'achèterais la série complète car on parle ici de « Peuple du fil ».
Bien qu'il ne s'agisse pas du tout de la même chose en termes esthétique, historique, etc., je pense soudainement à toutes ces figurines de soldats que l'on a retrouvé en Chine, une gigantesque armée de figurines en terre cuite, Les soldats de terre cuite du Xi'an, une trouvaille inouïe.

L'année du chien. Wouf! Wouf! C'est moi



Petite machine flash rigolo qui posent dix questions pour déterminer quel chien vous êtes. Celui-là c'est moi!
Après avoir répondu aux dix questions que pose la machine, la machine a déterminé que je suis un saluki.

Origines: Iran. Le saluki et le lévrier arabe ont des histoires parallèles. Leurs orgines sont liées à celle du Moyen Orient. Des peintures datant de 1600 av. J.-C. montrent de tels chiens.
Estimés par les sheiks arabes et les bédouins nomades, cette race était associée aux oiseaux de proie pour chasser la gazelle et autres gibiers. Elle n'était jamais vendue mais offerte comme présent. C'est ainsi qu'elle est arrivée en Europe.

Personnalité: Ce type de chien est élégant mais réservé. Il est loyal, affectueux et digne de confiance, malgré le peu d'intérêt que les Européens lui ont accordés. Aujourd'hui c'est un chien recherché. Il a conservé un fort instinct de chasseur et il faut en tenir compte lorsqu'on l'amène à la campagne.

Payer une visite à www.gone2thedogs.com qui est une comédie sur les chiens et leurs maître/sse/s. On peut y voir la bande-annonce, etc.

Image Copyright
Dian Pearce/Kennel Club Picture Library
www.the-kennel-club.org.uk
Bien sûr Google affiche plusieurs résultats sur ce chien.

mardi 7 février 2006

Société liquéfiée ou fragmentée ?



Écoutez le premier extrait consacré au concept de société liquide. (changer l'extension en .mp3 pour télécharger)
Écoutez le second extrait consacré au concept de société liquide.
Écoutez le troisième extrait consacré au concept de société liquide.
Écoutez le dernier extrait consacré au concept de société liquide.
Page de l'émission Par 4 Chemins consacrée au concept de société liquide.
Numéro 165 de Sciences Humaines consacrée au sujet.