63 ¢ de loyer... par mois. Je prends √
Puits de lumière givré de McCabann au Canada
C'est le prix que devait payer les premiers colons qui se sont installés en Nouvelle France et c'est celui que – pour le moment – je dois assumer pour mon... domaine. C'est le compte de taxes municipales... C'est mille fois moins cher que de se loger à Montréal et 2000 fois si je compare mon plan à ce que sont rendus les prix là-bas. C'est quand même pas rien, bordel de merde!
Bien sûr, il n'en sera pas toujours ainsi mais je préfère un montant aussi dérisoire en commençant, ce qui assure une continuité du possible.
C'est le calcul que j'avais fait il y a quelques années: il faut soit gagner au-dessus de 100 000 dollars annuellement pour avoir l'esprit tranquille, soit moins de 10 000 $. Comme les revenus de six chiffres ne viennent généralement pas sans compromis et que je suis à la limite déjà, je choisis le maquis.
C'est encore et toujours la pyramide des besoins de Maslow. Il y a les besoins primaires à combler. Je n'ai pas besoin d'un bol de toilette en or massif. Je peux me contenter d'une bécosse, because je n'y passe guère ma journée. C'est chiant être toujours assis au même endroit.
Pyramide des besoins d'Abraham Maslow - Détails en cliquant la photo
Du reste, le système de WC à l'eau est aussi polluant que l'épandage du purin de porc avec tout ce que cela comporte de pollution des nappes phréatiques, de déforestation, etc. Incidemment, on n'a apparemment pas le droit de chier en zone verte mais on peut répandre des tonnes de purin sur des kilomètres carrés et détruire les forêts juste pour épandre davantage! (Louis-Gilles Francœur: Le Haut-Richelieu perd l'équivalent d'un terrain de football de forêt chaque jour, Le Devoir, jeudi 26 janvier 2006)
Il existe d'autre systèmes sanitaires et procédés non-chimiques. Bien sûr, il y a la fosse septique et c'est à peu près correct. Mais comme quelqu'une me demandait l'autre jour sur la rue: Puis-je à la fois être une vraie croyante et une fausse sceptique? La question se pose ☻ Quant à moi, je n'aurai pas le choix ou non d'y croire: ce sera sans doute le non choix que j'aurai, imposé par la municipalité. Le problème avec les fosses septiques c'est qu'il faut les vider. Jusque là ça peut aller (quoique...). Le problèmes est de savoir ce que font avec "cela" ceux qui les vident... (et je ne parle pas de tarte au sucre)
J'opterais personnellement pour le compostage comme d'autres font par ici. Je suis de toute façon vendu à la cause de ne pas trop laisser de traces derrière nous, surtout celles qui hypothèquent l'avenir des autres générations. C'est très mal parti de ce côté-là.
Je suis cheap? Pantoute! Je suis pour le partage et la redistribution des richesses. Or comme sur ce point fondamental et bien d'autres, rien ne se passera de très excitant avant ma mort, je m'offre ce qu'il y a de mieux en vivant modestement, non seulement selon mes moyens mais surtout selon ce que la planète peut supporter. Blah, blah, blah. On sait tout ça...hein. Aïe! C'est mon exutoire. C'est moins dommageable que de brûler des ambassades ou faire sauter des mosquées pour exprimer son opinion, non? Ha, He, Hi, Ho, Hu...
Un appartement sur Paris ou New York serait tellement mieux. Ouais, peut-être pour certains. Je ne suis certainement pas prêt à payer pour ce « privilège » et je n'en veux aucune part, ce qui est l'inverse de mes désirs antérieurs.
Moi, j'aime New York et son entrain
L'herbe, ça me donne le rhume des foins
J'aime l'animation des carrefours.
Je t'adore, mon amour
Mais rends-moi mes faubourgs...
[Chanson-thème des Arpents verts]
Il ne me manque qu'une Lisa...
Je suis un animal social mais je ne suis plus en mesure d'être constamment fragilisé et inquieté par le manque de fric. Vivre dans les basses terres de l'existence fait prendre conscience de ce qui est essentiel, pas l'image de ce que je veux projeter mais ce que je veux être en réalité à la barre de mon existence. Ce qui m'intéresse la plus est de me remettre à ce j'aime le plus: le travail bénévole, la recherche et tant d'autres trucs qui n'intéresseront que lorsqu'ils porteront des fruits.
Bien sûr, il n'en sera pas toujours ainsi mais je préfère un montant aussi dérisoire en commençant, ce qui assure une continuité du possible.
C'est le calcul que j'avais fait il y a quelques années: il faut soit gagner au-dessus de 100 000 dollars annuellement pour avoir l'esprit tranquille, soit moins de 10 000 $. Comme les revenus de six chiffres ne viennent généralement pas sans compromis et que je suis à la limite déjà, je choisis le maquis.
C'est encore et toujours la pyramide des besoins de Maslow. Il y a les besoins primaires à combler. Je n'ai pas besoin d'un bol de toilette en or massif. Je peux me contenter d'une bécosse, because je n'y passe guère ma journée. C'est chiant être toujours assis au même endroit.
Pyramide des besoins d'Abraham Maslow - Détails en cliquant la photo
Du reste, le système de WC à l'eau est aussi polluant que l'épandage du purin de porc avec tout ce que cela comporte de pollution des nappes phréatiques, de déforestation, etc. Incidemment, on n'a apparemment pas le droit de chier en zone verte mais on peut répandre des tonnes de purin sur des kilomètres carrés et détruire les forêts juste pour épandre davantage! (Louis-Gilles Francœur: Le Haut-Richelieu perd l'équivalent d'un terrain de football de forêt chaque jour, Le Devoir, jeudi 26 janvier 2006)
Il existe d'autre systèmes sanitaires et procédés non-chimiques. Bien sûr, il y a la fosse septique et c'est à peu près correct. Mais comme quelqu'une me demandait l'autre jour sur la rue: Puis-je à la fois être une vraie croyante et une fausse sceptique? La question se pose ☻ Quant à moi, je n'aurai pas le choix ou non d'y croire: ce sera sans doute le non choix que j'aurai, imposé par la municipalité. Le problème avec les fosses septiques c'est qu'il faut les vider. Jusque là ça peut aller (quoique...). Le problèmes est de savoir ce que font avec "cela" ceux qui les vident... (et je ne parle pas de tarte au sucre)
J'opterais personnellement pour le compostage comme d'autres font par ici. Je suis de toute façon vendu à la cause de ne pas trop laisser de traces derrière nous, surtout celles qui hypothèquent l'avenir des autres générations. C'est très mal parti de ce côté-là.
Je suis cheap? Pantoute! Je suis pour le partage et la redistribution des richesses. Or comme sur ce point fondamental et bien d'autres, rien ne se passera de très excitant avant ma mort, je m'offre ce qu'il y a de mieux en vivant modestement, non seulement selon mes moyens mais surtout selon ce que la planète peut supporter. Blah, blah, blah. On sait tout ça...hein. Aïe! C'est mon exutoire. C'est moins dommageable que de brûler des ambassades ou faire sauter des mosquées pour exprimer son opinion, non? Ha, He, Hi, Ho, Hu...
Un appartement sur Paris ou New York serait tellement mieux. Ouais, peut-être pour certains. Je ne suis certainement pas prêt à payer pour ce « privilège » et je n'en veux aucune part, ce qui est l'inverse de mes désirs antérieurs.
Moi, j'aime New York et son entrain
L'herbe, ça me donne le rhume des foins
J'aime l'animation des carrefours.
Je t'adore, mon amour
Mais rends-moi mes faubourgs...
[Chanson-thème des Arpents verts]
Il ne me manque qu'une Lisa...
Je suis un animal social mais je ne suis plus en mesure d'être constamment fragilisé et inquieté par le manque de fric. Vivre dans les basses terres de l'existence fait prendre conscience de ce qui est essentiel, pas l'image de ce que je veux projeter mais ce que je veux être en réalité à la barre de mon existence. Ce qui m'intéresse la plus est de me remettre à ce j'aime le plus: le travail bénévole, la recherche et tant d'autres trucs qui n'intéresseront que lorsqu'ils porteront des fruits.
Ce n'est qu'un dessin, continuons le combat!
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