mercredi 17 août 2005

À la douce mémoire de Gala - 1991 - 2005


Gala avec un attelage dans ma cour sur Saint-Urbain car je voulais l'habituer à rester dans la cour.
Je dois bien me rendre à l'évidence et face à mon impuissance en ce moment à me mettre à la chercher dans la forêt, Gala n'est plus.
Cela faisait donc plusieurs années que nous étions ensemble, le tiers de ma vie pratiquement. Ce n'est pas rien. Elle m'aura apportée beaucoup au cours de toutes ces années. Chatte espagnole, elle avait du caractère!. Elle n'aimait ni se faire agacer par les autres chats ni par moi. Mais j'aimais la faire fâcher car je la trouvais très drôle mais elle savait que je jouais avec elle et quand les coups de griffes et les grondements faisaient place aux câlins, elle savait que la guerre était terminée.
Je l'ai récupéré dans une ruelle un jour qu'il faisait vraiment trop froid pour laisser les animaux dehors. Elle et Ouagadougou – un chartreux – se les gelaient férocement. Ils m'auront fait six superbes chatons. J'en ai donné 4 et j'en ai gardé deux. Il ne m'en reste qu'une – Betty – qui a donc eu 11 ans cette année.
Je me devais ici de souligner cette belle présence que fut Gala pour moi, toutes ces années. Son ronron me restera pour toujours dans la tête, un ronron de mécanisme rouillée très inhabituelle émis avec une grande puissance.

Gala dans le balcon vitrée près de la chatière avec au dehors la corde d'attelage attachée à la corde à linge pour permettre son va-et-vient.

vendredi 12 août 2005

Les travaux z'et les jours


Progrès des travaux de décapage/grattage de la toiture
Vendredi 12 août
Cette toiture est très élaborée. Avant d'appliquer quelque peinture, il faut gratter et parfois décaper toute sa surface, ce qui est un travail particulièrement long. Le seul à ne pas avoir peur d'être là-haut c'est moi... Beaucoup de gens qui me voient travailler me disent pas la suite leur inquiétude et je dois les rassurer...

Vue vers le nord, depuis la plage tout au sud du lac
Mardi, la journée s'annonçait particulièrement chaude ce qui rendait le travail sur la toiture beaucoup trop exténuant. C'est qu'il fait parfois si chaud là-haut qu'on pourrait faire cuire un oeuf. Nous sommes aller à la plage mardi, au lac aux Araignées, située à l'est du lac Mégantic, à la frontière du Maine. C'est un lac assez grand qui est sur un territoire grand comme un pays et qui appartient à un seul homme...

On peut presque sentir la chaleur sur cette photo...
À la plage, il faut s'enfoncer un bon demi-kilomètre au large avant d'avoir de l'eau à la ceinture.

Le sable est blanc et des centaines de nénuphars flottent sur le lac tumultueux. La randonnée à canot fut pour le moins difficile avec des vents et un houle assez forte. Ce haut fond fait en sorte que l'eau était magnifiquement chaude mais favorise aussi la croissance des nénuphars. Le lac n'est donc pas en bonne santé.

A gauche le lac Mégantic, au centre le lac aux Araignées et la frontière du Maine à l'extrême droite et en bas au centre.

mardi 9 août 2005

La déroute sur la 212


Asphaltage du dernier tronçon mauvais à mi-chemin entre La Patrie et N D des Bois
Mardi 9 août
Le panneau est une annonce des travaux d'asphaltage. Dans le bande rouge cela dit: « Réaliser le Québec de demain ». Je trouve ça pompeux. De plus, tant qu'à réaliser le Québec de demain, on aurait pu penser à faire une bande cyclable des deux côtés, histoire de démontrer que dans le Québec de demain on allait favoriser aussi le cyclotourisme ou simplement l'usage du vélo plutôt que toujours l'automobile. En ce moment, il est souvent périlleux de parcourir à vélo cette route 212 avec ces fardiers et autres « vans » qui roulent à 120 à l'heure. Lorsque vraiment nécessaire je me jette dans l'accotement avec mon vélo pour le passage des gros camions, lorsque les lignes sont doubles au centre ou qu'une rencontre de véhicules lourds est imminente. Autrement, je reste sur la ligne blanche de la bordure. Il faut avoir de bons nerfs et être débonnaire lorsqu'en descendant une côte avec les oreilles rendues impotentes par le vent, un fardier vous passe à moins d'un mètre des guidons à 120 à l'heure. C'est assez éprouvant.

samedi 6 août 2005

Un été vraiment agréable


Plafond, seconde mouture, sous la pluie
Il m'a fallu solidifier quelque peu le plafond du cube et mettre un plastique par-dessus le plexiglas... car la pluie tombait partout dedans. Je peux tolérer bien des choses mais pas qu'il pleuve dans ma maison, aussi petite et misérable fusse-t-elle.
Je vais chercher mon eau potable au magasin Coop/Bonichoix du village et mon eau de lavage et autres à la rivière Galt à 1,5 km de chez moi par la 257, soit la route que j'emprunte tous les jours. C'est une petite rivière au débit pas très fort. Du reste, le débit a diminué de beaucoup depuis que je suis arrivé il y a trois semaines. Il pleut rarement et tous les cours d'eau de la région se traversent à gué.

J'ai noté ces deux grosses araignées noires sous cette branche de framboisiers. Elles sont très impressionnante. Elle font la largeurs de la paume de ma main. Elles ne semblent jamais bouger. A chaque fois que je vais chercher de l'eau ou me laver, elles sont là au même endroit. Curieux.

J'aimerais bien venir passer quelques heures sous le pont durant une journée chaude, lire un livre et écouter l'eau qui s'écoule, mais je n'ai guère le temps. Et depuis une semaine le débit est tellement faible que le son du ruisselement entre le roches est absent.

lundi 1 août 2005

Aperçu du chantier

Lundi 1er août, 16h45
Décidément, nous avons un été fantastique! Il ne pleut finalement que rarement et c'est tant mieux pour moi qui travaille sur une toiture de tôle avec un appareillage minimale: une échelle que je me suis fabriqué et parfois une corde pour m'attacher, si je juge les inclinaisons de la toiture un peu risqué. Par contre le soleil tape parfois un peu trop là-haut et je suffoque. Il faut alors que je m'arrête et redescendre sur la terre ferme car je pourrais cuire des œufs sur le toit.

Toiture sur laquelle je travaille. Photo prise avant le début des travaux
J'ai décidé de faire tous les jours les 40 km aller-retour à vélo dans des côtes pas piquées des vers, car j'ai essayé de faire du pouce une journée de beau temps, depuis le carrefour de la 212 et de la 257. Comme cela n'a pas marché, je me suis dit que je n'aillais pas attendre éternellement au soleil qu'un bon samaritain s'arrête pour me prendre. Et puis c'est un super exercice.
J'arrive bien évidemment un peu essouflé car le dernier tronçon de route pour ND des Bois est particulièrement pénible. Je dois faire la dernière côte à pied, tout comme la première en sortant du village de La Patrie. C'est une côte de 2 km avec une bonne élévation. Par contre, le soir c'est vraiment la côte que j'adore descendre...
Étant donné que je me tape déjà plus de deux heures de route matin et soir, je ne travaille certainement pas à temps plein. Tout au plus 5 heures par jour. C'est cool avec les proprios. Je ne suis pas au fouet m-a-t'on dit.