vendredi 29 septembre 2006

L'art de naguère et celui de la guerre


Il y a ce "Toulousain à Montréal" qui y faisait un séjour d'études. Cela lui a aussi permis de se ballader sur le continent. Parmi les choses qu'il a fait durant ses nombreux voyages, il y a ses photos au MET à New York et à la National Gallery à Washington. Si vous n'avez pas eu l'occasion d'aller dans l'un ou l'autre de ces musées, voici l'occasion de vous rincer l'oeil. Je suis tout de même étonné que l'on puisse prendre ainsi des photos dans un musée sans être importuné et de les publier... En tout état de cause, faire défiler sa liste d'événements photographiques tout en bas pour y voir notamment ses visites de New York et de Washington.

Bill Clinton s'est défendu à Fox News au sujet de Ben Laden. Chris Wallace qui l'interviewait lui a demandé pourquoi alors qu'il était président n'a-t-il pas fait plus pour se débarasser de Ben Laden? Avec justesse, Clinton a promptement réagi à cette insertion. En 1993, les Américains étaient en Somalie. Il y a eu cette épisode loufoque où depuis l'océan Indien on a lancé des missiles en direction des montagnes du nord de l'Afghanistan, là où soi-disant se terrait Ben Laden. L'armée américaine ne voulait aucunement risquer ses troupes dans les montagnes de l'Afghanistan et cette volée de missiles devait faire l'affaire... Malgré tout, la réplique/défense de Clinton à Chris Wallace me déçoit. C'est le traitement à l'emporte-pièce, au cas par cas qui me désole. La politique étrangère américaine - désormais totalement teintée de paranoïa - est menée par des amateurs de jeux de société ou de jeux vidéo, au mépris des impôts payés par les Américains. Ce n'est pas demain la veille que les Américains finiront pas comprendre que tant qu'il mèneront une politique économique agressive (au lieu d'une politique économique courtoise) à l'égard du reste du monde qu'ils auront à combattre tout un chacun pour en venir à leurs fins. Sauf que malheureusement pour eux, les "autres" ne veulent plus ramper. Clinton dans sa réplique démontre qu'en politique étrangère il n'a pas plus été gentilhomme que ses détracteurs de maintenant. Il se pourrait que - dans ce domaine - Jimmy Carter ait été le plus fin des présidents américains.

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