jeudi 7 septembre 2006

Ça sent l'automne


Tous les jours je passe près de ces chevaux. Les pauvres, ils broutent sur un terrain trop petit et doivent travailler dur pour extraire quelque herbe. Alors depuis le début de la semaine je m'arrête, arrache du beau foin sur le bord de la route et le leur jette l'autre côté de la clôture.

Depuis mon petit séjour de vendredi à Sherbrooke, c'est l'engouement. J'ai été dans l'obligation d'installer un distributeur à numéros pour recevoir tous les employeurs qui se ruent à ma porte. Résultat: je vais me mettre à l'encan et me vendre au plus offrant! Trève de plaisanteries, il est tout de même de ma volonté de travailler un tant soit peu si l'on veut bien de moi.

Ce qui est vachement chouette tout de même, c'est que grâce aux restrictions budgétaires draconniennes que je m'impose, je n'angoisse pas. Cela pour moi est l'équivalent d'un emploi à temps complet à 50 000 $. Je vis sobrement avec une certaine jovialité. Je suis à concevoir ma nouvelle cabane qui sera luxueuse par rapport à l'hiver dernier avec un plancher chaud cette fois-ci. Ce sera sans doute la seule cabane du genre au nord du 45º parallèle.

Avec l'été mi-figue, mi-raisin auquel nous avons eu droit, cela sent déjà l'automne et il a gelé à plusieurs endroits il y a déjà deux semaines, alors que nous sommes vis-à-vis le centre-ville de Montréal... Un copain m'a raconté avoir dû gratter la glace dans son pare-brise...

Les couleurs apparaissent dans les montagnes

Hugo, la nuit

0 Comments:

Publier un commentaire

<< Home