lundi 28 août 2006

« Je me suis bien amusé. Au revoir et merci. »


Il existe sûrement un tas de gens qui sont aussi fana de Romain Gary qui je le suis. Il y a quelque chose de terrible dans l'écriture de Romain Gary, un fatalisme insupportable qui a failli venir à bout de moi. Pourtant ce n'est certainement pas cela qui retient l'attention à la lecture de ses œuvres. C'est plutôt une perception inouïe des êtres que très peu d'auteurs atteignent dans une écriture si implacable et veloutée. D'Émile Ajar, son autre pseudonyme, je ne connais que La vie devant soi qui est si beau. Le film qui en fut tiré, mettant en vedette Simone Signoret, est aussi un petit bijou.
Durant le mois d'août France Culture a une émission qui s'appelle Jeux d'archives, où l'on invite une personnalité à choisir dans les archives de la radio (INA) des choses à entendre qui l'ont marquées et à nous les faire partager.
Dimanche le 20, c'était Tzvetan Todorov qui se prêtait au jeu des archives pour nous faire entendre Romain Gary et discourir sur sa perception de l'auteur qu'il a connu en livre tardivement grâce à son épouse Nancy Houston qui a écrit un essai sur Romain Gary. Nous avons droit surtout à des extraits de deux des trois Radioscopies qu'il a fait avec Jacques Chancel sur France Inter. Ce sont sans doute les entrevues de Gary les plus justes qu'un homme peut donner sur lui-même.
L'émission Jeux d'archives et l'audio de l'entrevue.
L'intégrale de la dernière Radioscopie de 1978, rediffusée lors du suicide de Gary, en décembre 1980.
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