Week end à la campagne... *
Il y a un festival des Artisans et des ventes de garage (les puces). Cela s'est déroulé les 7, 8 et 9 à Notre Dame des Bois. Alors la “Main” se transforme en un grand marché aux puces sur 1 km. On y trouve vraiment de tout. Je suis allé surveiller les étals de mon amie Maude. Par contre, je me suis levé très tard samedi: 9h30. J'ai finalement réussi à quitter Scotstown un peu avant midi. Le hic c'est que j'avais 30 km à parcourir à vélo dans les montagnes pour me rendre là-bas. Cela me prendrait normalement une très grosse heure... Et puis, je me devais d'arrêter à ma cabane pour nourir mes chats en passant. Sur la route, je n'ai pu m'empêcher d'arrêter pour prendre une photos des vaches qui s'étaient regroupés sous l'ilôt d'arbres, à l'abri du soleil.
Puis au-delà de La Patrie, je me suis arrêté un petit 10 minutes, comme il m'arrivait de le faire l'été dernier, dans un champ, pour souffler un peu. Voici le paysage. Le sommet des montagnes est la ligne de séparation des eaux Atlantique/Fleuve Saint-Laurent et forme ainsi la frontière canado-américaine. À gauche c'est le Maine, à droite le New Hampshire.
Je suis donc arrivé à 14h. Mais Maude était juste contente de me voir. Je me suis mis tout de suite au boulot. Maude a dû vendre sa maison, son gîte, incapable d'arriver financièrement. Alors il faillait débarrasser bien du matos. J'ai aussi rencontré les nouveaux propriétaires de la maison qui continuent le gîte. Il m'ont demandé si je voulais terminer de peindre la toiture commencée l'été dernier sous la gouverne de Maude. J'ai accepté. Un peu parce que j'avais promis à Maude d'être celui qui ferait la suite la prochaine fois. Je n'étais plus tenu par ma promesse mais symboliquement c'est bien. Les nouveaux sont sympas. On a discuté ensemble puis on a regardé un film à la télé le soir venu. Puis j'ai couché là, chez les nouveaux proprios car il n'y avait pas vraiment de place dans les nouveaux appartements de Maude et son chum avec lequel je ne m'entends pas trop de toute façon par les temps qui courent. Je ne suis pas le seul...
Les nouveaux proprios et moi avons bien cliqué. Il faut dire qu'avec moi ça passe ou ça casse. Ça clique ou pas. Je pense que je suis assez convenable tout de même et je suis un fin connaisseur des us et coutumes sociaux à divers niveaux. Sauf que je ne fais plus plus trop d'efforts du côté de l'entregent. Au naturel, je suis pas trop mal tout de même. Et c'est une espèce de rébellion aussi que de ne plus prêter flanc aux protocoles gantés, même si j'ai très jeune côtoyé un directeur du protocole d'État. Toutefois, si j'ai à faire un effort entre la délicatesse que me propose certaines personnes et la rusticité, euh disons des mecs qui pourissent à l'hôtel à dire des conneries, à répendre de la bière partout, à gueuler, je préfère de beaucoup la doucereuse rencontre de ceux et celles qui de par leurs présences mettent la bride à une certaine rusticité qui persiste en moi.
Je n'avais pas envie de prendre de photos de l'événement Festival qui, somme toute, n'est pas si extraordinaire, juste sympa. Ça donne l'occasion de parler aux gens, occasions qui sont rares pour les "étranges", les gens qui ne sont pas de la place et qui arrivent là pour y vivre. Je n'aurai pris qu'une photo cet après-midi.
Moi je cherchais un villebrequin car dans la forêt une perceuse n'est pas utile sans électricité. J'ai donc pris un moment et j'ai fait le tour des étals. Un monsieur de La Patrie m'a finalement dit d'aller le voir chez lui. Il en a quatre! Il faut juste qu'il retrouve où ils les a mis... Il demeure tout à côté du garage que je peins. Bref l'expérience était agréable mais il faisait chaud. A tout le moins, la nuit de samedi à dimanche fut superbe avec le mercure qui est descendu vers les 15 ou 16 , Parfait pour dormir. J'ai aussi fait la rencontre fortuite d'une jeune femme avec qui j'ai œuvré il y a une dizaine d'années dans un organisme communautaire à Montréal. Nous ne nous sommes pas trop étendus sur des souvenirs qui pour moi de toute façon n'en sont pas, pour s'attarder plutôt à ce que nous étions devenus respectivement depuis une décennie. Ses parents connaissent Maude depuis un bon moment, sûrement autant que moi leur fille, mais pour d'autres raisons. Maude est vraiment classe. J'admire sa capacité d'aimer. Elle est d'une grande générosité spirituelle. C'est sûrement pour ça qu'elle fut l'instigatrice des Écomusées de la Haute Beauce dans les années 80 et directrice du Conseil culturel de la Montérégie durant une décennie.
Cette semaine s'annonce trop chargée encore, moi qui ne veux rien faire... Pout tout dire, ce qu'il reste de juillet ne sera pas à l'image de ce que j'en avais envisagé, à savoir, rester assis et lire à l'ombre des mélèzes sur les rives de la rivière... Il reste août.... Je dois donc terminer la peinture de l'arrière du garage et investirais la toiture du gîte dès après, par une chaleur à me faire maigrir, moi qui ne suit pas déjà très gros!
Vendredi soir, n'en pouvant plus de subir cette chambre d'hôtel avec ses murs et plafond vert piscine, vert hôpital, j'ai repeint au pinceau le plafond d'un jaune très léger, ce qui change déjà beaucoup l'atmosphère et l'éclairage diurne ou nocturne de la pièce. J'ai l'intention de poursuivre, déjà avec une deuxième couche de ce jaune pâle puis je réfléchis à ce que je veux faire pour les murs. Ils auront deux couleurs. Je me procure des gallons (4 l) de peinture recyclée. Je ne saurais trop dire si c'est la peinture qui est dure à appliquer ou la surface qui n'est guère plus tendre, mais ce fut pénible, un peu à bout de bras. Il n'était pas question pour moi de sortir mes choses de là avant de peindre, ni d'étendre des toiles, etc. Je n'aurai en définitive fait aucune goutte hors le plafond. Faut croire que j'ai pris le “beat” de la peinture, moi qui hais plutôt faire ce genre de boulot...
Si je poussais le bouchon, c'est ce genre de mur que je peindrais. Ici, mon écran de veille, avec des retouches. Bon, le choix des couleurs serait peut-être autre, puisque là je n'ai que trituré l'orignal au fond noir, mais l'idée est là, inspirée par le mur de cuisine de l'apparte d'une des mes ex qui avaient des idées aussi flamboyantes qu'elle pouvait l'être. En tout cas, le jaune est à peu près celui qui orne désormais mon plafond, ce qui croyez-le ou non est vachement plus sympa qu'un plafond vert piscine défraîchi ou couloirs d'hosto à l'époque lointaine où je m'y retrouvais trop souvent.
* Dans mon cas, c'est un pléonasme
Puis au-delà de La Patrie, je me suis arrêté un petit 10 minutes, comme il m'arrivait de le faire l'été dernier, dans un champ, pour souffler un peu. Voici le paysage. Le sommet des montagnes est la ligne de séparation des eaux Atlantique/Fleuve Saint-Laurent et forme ainsi la frontière canado-américaine. À gauche c'est le Maine, à droite le New Hampshire.
Je suis donc arrivé à 14h. Mais Maude était juste contente de me voir. Je me suis mis tout de suite au boulot. Maude a dû vendre sa maison, son gîte, incapable d'arriver financièrement. Alors il faillait débarrasser bien du matos. J'ai aussi rencontré les nouveaux propriétaires de la maison qui continuent le gîte. Il m'ont demandé si je voulais terminer de peindre la toiture commencée l'été dernier sous la gouverne de Maude. J'ai accepté. Un peu parce que j'avais promis à Maude d'être celui qui ferait la suite la prochaine fois. Je n'étais plus tenu par ma promesse mais symboliquement c'est bien. Les nouveaux sont sympas. On a discuté ensemble puis on a regardé un film à la télé le soir venu. Puis j'ai couché là, chez les nouveaux proprios car il n'y avait pas vraiment de place dans les nouveaux appartements de Maude et son chum avec lequel je ne m'entends pas trop de toute façon par les temps qui courent. Je ne suis pas le seul...
Les nouveaux proprios et moi avons bien cliqué. Il faut dire qu'avec moi ça passe ou ça casse. Ça clique ou pas. Je pense que je suis assez convenable tout de même et je suis un fin connaisseur des us et coutumes sociaux à divers niveaux. Sauf que je ne fais plus plus trop d'efforts du côté de l'entregent. Au naturel, je suis pas trop mal tout de même. Et c'est une espèce de rébellion aussi que de ne plus prêter flanc aux protocoles gantés, même si j'ai très jeune côtoyé un directeur du protocole d'État. Toutefois, si j'ai à faire un effort entre la délicatesse que me propose certaines personnes et la rusticité, euh disons des mecs qui pourissent à l'hôtel à dire des conneries, à répendre de la bière partout, à gueuler, je préfère de beaucoup la doucereuse rencontre de ceux et celles qui de par leurs présences mettent la bride à une certaine rusticité qui persiste en moi.
Je n'avais pas envie de prendre de photos de l'événement Festival qui, somme toute, n'est pas si extraordinaire, juste sympa. Ça donne l'occasion de parler aux gens, occasions qui sont rares pour les "étranges", les gens qui ne sont pas de la place et qui arrivent là pour y vivre. Je n'aurai pris qu'une photo cet après-midi.
Moi je cherchais un villebrequin car dans la forêt une perceuse n'est pas utile sans électricité. J'ai donc pris un moment et j'ai fait le tour des étals. Un monsieur de La Patrie m'a finalement dit d'aller le voir chez lui. Il en a quatre! Il faut juste qu'il retrouve où ils les a mis... Il demeure tout à côté du garage que je peins. Bref l'expérience était agréable mais il faisait chaud. A tout le moins, la nuit de samedi à dimanche fut superbe avec le mercure qui est descendu vers les 15 ou 16 , Parfait pour dormir. J'ai aussi fait la rencontre fortuite d'une jeune femme avec qui j'ai œuvré il y a une dizaine d'années dans un organisme communautaire à Montréal. Nous ne nous sommes pas trop étendus sur des souvenirs qui pour moi de toute façon n'en sont pas, pour s'attarder plutôt à ce que nous étions devenus respectivement depuis une décennie. Ses parents connaissent Maude depuis un bon moment, sûrement autant que moi leur fille, mais pour d'autres raisons. Maude est vraiment classe. J'admire sa capacité d'aimer. Elle est d'une grande générosité spirituelle. C'est sûrement pour ça qu'elle fut l'instigatrice des Écomusées de la Haute Beauce dans les années 80 et directrice du Conseil culturel de la Montérégie durant une décennie.
Cette semaine s'annonce trop chargée encore, moi qui ne veux rien faire... Pout tout dire, ce qu'il reste de juillet ne sera pas à l'image de ce que j'en avais envisagé, à savoir, rester assis et lire à l'ombre des mélèzes sur les rives de la rivière... Il reste août.... Je dois donc terminer la peinture de l'arrière du garage et investirais la toiture du gîte dès après, par une chaleur à me faire maigrir, moi qui ne suit pas déjà très gros!
Vendredi soir, n'en pouvant plus de subir cette chambre d'hôtel avec ses murs et plafond vert piscine, vert hôpital, j'ai repeint au pinceau le plafond d'un jaune très léger, ce qui change déjà beaucoup l'atmosphère et l'éclairage diurne ou nocturne de la pièce. J'ai l'intention de poursuivre, déjà avec une deuxième couche de ce jaune pâle puis je réfléchis à ce que je veux faire pour les murs. Ils auront deux couleurs. Je me procure des gallons (4 l) de peinture recyclée. Je ne saurais trop dire si c'est la peinture qui est dure à appliquer ou la surface qui n'est guère plus tendre, mais ce fut pénible, un peu à bout de bras. Il n'était pas question pour moi de sortir mes choses de là avant de peindre, ni d'étendre des toiles, etc. Je n'aurai en définitive fait aucune goutte hors le plafond. Faut croire que j'ai pris le “beat” de la peinture, moi qui hais plutôt faire ce genre de boulot...
Si je poussais le bouchon, c'est ce genre de mur que je peindrais. Ici, mon écran de veille, avec des retouches. Bon, le choix des couleurs serait peut-être autre, puisque là je n'ai que trituré l'orignal au fond noir, mais l'idée est là, inspirée par le mur de cuisine de l'apparte d'une des mes ex qui avaient des idées aussi flamboyantes qu'elle pouvait l'être. En tout cas, le jaune est à peu près celui qui orne désormais mon plafond, ce qui croyez-le ou non est vachement plus sympa qu'un plafond vert piscine défraîchi ou couloirs d'hosto à l'époque lointaine où je m'y retrouvais trop souvent.
* Dans mon cas, c'est un pléonasme
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