Le retour du train?
Triage des wagons de Québec Railway, Light & Power Company, sur les terrains adjacents au bureau de Poste central de la rue Saint-Paul, bassin Louise, Québec.
Photo: Omer S.A. Lavallée [c. 1958]
Depuis au moins une trentaine d'années, on parle de l'aménagement de lignes ferroviaires pour l'avènement de trains à grandes vitesses devant reliés les grands centres. Rien n'est fait et, au rythme où vont les choses, rien de tel ne se fera de mon vivant.
Une vue hivernale peu courante à Nantes, 24 décembre 1996
Photo: Jean-Claude Lehoux ©FACS-UNECTO
À l'heure où les prix du pétrole risquent de devenir intenable, ne serait-il tout de même pas temps de considérer à nouveau le train, lui que nous avons sciemment exclu des modes de transports depuis autant d'années sinon plus?
Rame du Tramway de Rouen à Sotteville -Hôtel-de-Ville, juin 1997
Photo: FD © FACS-UNECTO
Pour tout dire, l'installation d'un train à grande vitesse est maintenant devenue chose pratiquement impossible car, avec le vieillessement de la population, nous n'avons plus les moyens de nos léthargiques ambitions. Ne serait-il pas alors concevable de voir les choses autrement? Lorsque j'étais plus jeune, il y avait un wagon motorisé qui faisait la navette La Malbaie - Québec. Un seul wagon muni d'une motrice intégrée. Je me demande alors si au lieu de dépenser des milliards de dollars pour un train, il n'y aurait pas lieu de concevoir le retour de tels wagons motorisés - sur des lignes électrifiées cette fois - qui coûteraient moins chers à l'usage.
Détail d'une carte du réseau ferroviaire québécois
Source: ministère des Transports, Québec
Ces wagons de type tramways mais plus confortables feraient la navette entre les grands centres, mais aussi pourraient desservir des villes moyennes telles Sherbrooke, Gatineau, Trois-Rivières, Lévis, etc. Il s'agirait alors d'utiliser les mêmes voies déjà existantes en rééquilibrant les rails afin de minimiser les effets du partage fret/passagers des voies. Les wagons pourraient être fabriqués d'alliages plus légers de sorte que le poids hors tout autorise l'usage de motrices de moindres puissance.
Heidelberg, Allemagne
Photo: R. Dissinger
Ce type de wagons est déjà en usage un peu partout en Europe et semble répondre convenablement à des besoins de déplacement. Étant donné que le coût du litre d'essence en Europe est le double de ce qu'il est ici, le choix devient clair. Nous faudra-t-il attendre que le coût de l'essence soit le même ici avant que nous songions à commencer à penser à réfléchir à des alternatives de transport que la voiture privée? Au même titre que ce qui se passe en Europe, nous pourrions organiser notre système de transport autour d'axes ferroviaires étendus, des passages fréquents de ces wagons motorisés/tramways et réorganiser le transport des personnes à l'arrivée aux gares à leur destination finale qui ne soit pas d'un coût prohibitifs. Ainsi au lieu du taxi, des navettes pourraient desservir les gares vers les destinations finales des usagers.
Nottingham Express Transit, Nottingham, Angleterre
Photo: John R. Prentice 2006
Pour que cela puisse être, il ne faut pas seulement une volonté politique d'un seul homme ou d'une seule femme, il faut être en mesure de concevoir que la vie peut exister sans sa voiture et que le temps peut se vivre autrement. Si l'on se fie au dernières statistiques, il faudra que le prix de l'essence frise les 10 $ le litre et que l'on soit sur le bord des larmes avant de considérer une telle option.
Photo: Mjtabor
Une vue hivernale peu courante à Nantes, 24 décembre 1996
Photo: Jean-Claude Lehoux ©FACS-UNECTO
À l'heure où les prix du pétrole risquent de devenir intenable, ne serait-il tout de même pas temps de considérer à nouveau le train, lui que nous avons sciemment exclu des modes de transports depuis autant d'années sinon plus?
Rame du Tramway de Rouen à Sotteville -Hôtel-de-Ville, juin 1997
Photo: FD © FACS-UNECTO
Pour tout dire, l'installation d'un train à grande vitesse est maintenant devenue chose pratiquement impossible car, avec le vieillessement de la population, nous n'avons plus les moyens de nos léthargiques ambitions. Ne serait-il pas alors concevable de voir les choses autrement? Lorsque j'étais plus jeune, il y avait un wagon motorisé qui faisait la navette La Malbaie - Québec. Un seul wagon muni d'une motrice intégrée. Je me demande alors si au lieu de dépenser des milliards de dollars pour un train, il n'y aurait pas lieu de concevoir le retour de tels wagons motorisés - sur des lignes électrifiées cette fois - qui coûteraient moins chers à l'usage.
Détail d'une carte du réseau ferroviaire québécois
Source: ministère des Transports, Québec
Ces wagons de type tramways mais plus confortables feraient la navette entre les grands centres, mais aussi pourraient desservir des villes moyennes telles Sherbrooke, Gatineau, Trois-Rivières, Lévis, etc. Il s'agirait alors d'utiliser les mêmes voies déjà existantes en rééquilibrant les rails afin de minimiser les effets du partage fret/passagers des voies. Les wagons pourraient être fabriqués d'alliages plus légers de sorte que le poids hors tout autorise l'usage de motrices de moindres puissance.
Heidelberg, Allemagne
Photo: R. Dissinger
Ce type de wagons est déjà en usage un peu partout en Europe et semble répondre convenablement à des besoins de déplacement. Étant donné que le coût du litre d'essence en Europe est le double de ce qu'il est ici, le choix devient clair. Nous faudra-t-il attendre que le coût de l'essence soit le même ici avant que nous songions à commencer à penser à réfléchir à des alternatives de transport que la voiture privée? Au même titre que ce qui se passe en Europe, nous pourrions organiser notre système de transport autour d'axes ferroviaires étendus, des passages fréquents de ces wagons motorisés/tramways et réorganiser le transport des personnes à l'arrivée aux gares à leur destination finale qui ne soit pas d'un coût prohibitifs. Ainsi au lieu du taxi, des navettes pourraient desservir les gares vers les destinations finales des usagers.
Nottingham Express Transit, Nottingham, Angleterre
Photo: John R. Prentice 2006
Pour que cela puisse être, il ne faut pas seulement une volonté politique d'un seul homme ou d'une seule femme, il faut être en mesure de concevoir que la vie peut exister sans sa voiture et que le temps peut se vivre autrement. Si l'on se fie au dernières statistiques, il faudra que le prix de l'essence frise les 10 $ le litre et que l'on soit sur le bord des larmes avant de considérer une telle option.
Photo: Mjtabor
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