Premier après-midi résolument en forêt
J'ai la vague impression que les décisions concernant le zonage ont été rendues par la MRC. Il se passe des activités inusitées maintenant dans la forêt... Ce statut-là pourrait être mon plus grand écueil, car selon ce qu'il sera ou restera je pourrai faire X ou Y sur le terrain.
J'ai quitté le village pour aller flâner sur le terrain. A vrai dire, j'ai fait un repérage des choses à faire. Ce n'est pas le boulot qui manque. Le statut du terrain et ce que je peux y faire déterminera aussi la quantité de calories que j'épuiserai là. C'est la question à laquelle je devrais obtenir une réponse mardi.
L'automne dernier, les pluies torrentielles m'avaient obligé à faire un chemin de pontage. Il reste encore un peu de neige sur le terrain. C'est le genre de photo qui rappelle les jours du Klondike au Yukon, avec les maisons de bois et les trottoirs du même matériau.
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À l'émission Ideas à CBC Radio One ce soir, on parle de pain!
Our Daily Bread
It's a feast for all five senses. Our staff of lunch and life. Amy Jo Ehman kneads the multiple roles of homemade bread—cultural, spiritual, and physical—and finds it tasty, no matter how you slice it.
La dernière fois que j'ai vécu longtemps en forêt, au Yukon, je faisais mon propre pain dans une cabane, dans le four d'un poêle à bois. J'en faisais toujours plus que j'en avais besoin car à chaque fois qu'on venait me visiter, le pain se mangeait comme du gâteau. C'était pourtant des grosses miches de pain entier, mais vraiment délicieux. Faire du pain est vraiment un travail mais c'est de la vie. La pain vit. On le fait naître de ses mains. Il ne me reste plus de ce pain bien sûr, mais j'ai encore avec moi la lampe-tempête sous laquelle nous le mangions.
À l'émission Ideas à CBC Radio One ce soir, on parle de pain!
Our Daily Bread
It's a feast for all five senses. Our staff of lunch and life. Amy Jo Ehman kneads the multiple roles of homemade bread—cultural, spiritual, and physical—and finds it tasty, no matter how you slice it.
La dernière fois que j'ai vécu longtemps en forêt, au Yukon, je faisais mon propre pain dans une cabane, dans le four d'un poêle à bois. J'en faisais toujours plus que j'en avais besoin car à chaque fois qu'on venait me visiter, le pain se mangeait comme du gâteau. C'était pourtant des grosses miches de pain entier, mais vraiment délicieux. Faire du pain est vraiment un travail mais c'est de la vie. La pain vit. On le fait naître de ses mains. Il ne me reste plus de ce pain bien sûr, mais j'ai encore avec moi la lampe-tempête sous laquelle nous le mangions.
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