jeudi 14 décembre 2006

La vie, mode d'emploi


Compte tenu du temps que peut prendre une psychothérapie ou une psychanalyse, sans mentionner les coûts exhorbitants d'une telle démarche, il n'est pas dit qu'une tel exercice ne puisse être conçu par soi-même... devant un miroir. Cette auto-critico-analyse m'aura à tout le moins permis de cibler une thématique à laquelle je peux orienter le reste de mon existence, aussi gargantuesque soit-elle, d'autant plus que seul le projet - vu dans son ensemble - peut paraître gargantuesque.

Si l'on faisait la somme des activités d'une vie, en en connaissant le contenu à l'avance, nous reculerions devant les tâches à accomplir, tel un poste que l'on convoitait et qui nous rebute soudainement à lire la description de tâches qui n'en finit plus.
Ce projet comporte plusieurs obstacles, comme tous les projets, mais ce sont là autant de défis.

Par contre, je ne me fais pas à l'idée de revenir à la ville. J'ai une peur bleue de me retrouver face à tous ces zombies qui parlent dans leurs téléphones, en marchant, en mangeant, en chiant. On peut désormais s'asseoir au resto et parler à son/sa vis-à-vis par portables interposés, sans que cela provoque quelque surprise de la part des autres.Si ce n'est pas schizo, je ne sais pas ce que c'est. Voilà où on en est rendu.

Je suis parfaitement heureux d'avoir cesser d'évoluer, si ce comportement-là peut être targué d'évolué ou de civilisé. Ce sont les mêmes qui étaient intolérants à la fumée de cigarette qui imposent cet autre objet de compensation en lieu et place, comme si c'était plus "santé" de crever d'un cancer du cerveau plutôt que d'un cancer des poumons.
Les effluves secondaires du portable ne sont guère plus rassurantes. Je parle du rapport à l'Autre plus sûrement que des émissions d'ondes électromagnétiques. Voilà un spectacle qui me fout les j'tons. Y paraît que les repas en famille sont maintenant dotés de ces nouveaux blue-truc que papa et maman consultent en mangeant au grand dam des enfants. Bon, ben finalement on détrône la télé... On ne se parle toujours pas.

Transposition de la carte du ciel du 12 dans le puits de lumière
Mardi soir, pour réellement la première fois, j'ai profité de mon puits de lumière pour regarder les étoiles au chaud. Cela faisait si longtemps que je voulais un puits de lumière pour justement faire cela. Ce sera désormais toujours dans mon décor mais en plus grand. J'ai pu facilement voir la petite ourse, la grande, Cassiopée, Andromède, Castor et Pollux, parmi tout ce qui scintille là-haut.

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