dimanche 3 décembre 2006

Pendant ce temps...


Depuis que je suis ici à l'hôtel, je fais des trucs pour améliorer mon séjour. J'ai peint le planfond jaune car la chambre était vert mur d'hosto et le plafond aussi. Insupportable. J'ai enlevé le tapis déchiré et déconfit, puis j'ai décapé le plancher... J'ai "décondamné" une fenêtre, réparé un carreau, posé la fenêtre double et l'ai peinte. J'ai changé les interrupteurs et la fiche au mur. Ce soir j'ai débouché le renvoi d'eau du lavabo en l'ouvrant pour enlever les gros morceaux de métal, etc. qui le bloquait et qui rendait mes expériences de lavage hardues. C'est une pièce qui ressemble à un appartement tout en un: bureau, salon, cuisine, salle à manger dans 14m². Faut l'faire. Il y fait carrément trop chaud, vers les 30ºC. Paraît qu'y a pas l'choix. C'est tout ou rien. Va pour tout. Alors j'ouvre la fenêtre pour laisser entrer le vent de -10ºC, histoire de ramener la température à quelque chose de plus confortable.

Je suis ici parce que le net est mon loisir et mon lien avec la "civilisation". J'ai pris un malin plaisir à travailler à modifier quelques photos hier. Lorsque j'étais à Montréal, je rêvais de pouvoir louer les grands panneaux publicitaires pour transformer la rue Van Horne en galerie d'art, car je crois que c'est la rue et le secteur où il y a le plus grand nombre de ces panneaux au km² à Montréal. Puis le château d'eau... Magnifique pièce d'une époque un peu révolue. C'est un objet fétiche qui mériterait d'être classé.

Je suis allé voir les chats cet après-midi, histoire de les nourir et de vérifier le chauffage. Puis je suis tombé sur cet arbre déraciné. C'est la deuxième fois en un mois que j'ai un tel spectacle d'arbres déracinés. C'est que le terrain est un plancher de roches. Les racines n'ont aucune chance de se rendre en profondeur. Alors elles s'étalent et lorsque l'arbre est trop gros, arrive ce qui arrive. Il reste que le sol assure la coexistence de dizaines d'espèces de mousse, lichens, plantes dans une symbiose ravissante qui m'émeut à chaque fois. C'est fou que le vent d'hier ait déraciné cette épinette. Je ne m'attendais pas à cela et j'en suis un peu triste. Si l'arbre ne faisait pas quelques 10 mètres de hauteur, je tenterais de le remettre droit, mais là, c'est impossible.
C'est l'une des raisons pour lesquelles je voulais déplacer la cabane qui était en quelque sorte coincée entre deux épinettes que je soupçonnais tout de même d'être sujettes à ce scénario. Heureusement, l'arbre est bien tombé. S'il était tombé sur la cabane toute proche, j'avoue que j'aurais été passablement découragé. À tout le moins, la cabane, elle, est bien construite et n'a subi aucun dégât.

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