Mais dis qu'à m'man, je l'appuie.
Une double-catastrophe nous guette, provoquée par l'industrie pharmaceutique. La première partie concerne le Québec avec son assurance-médicaments qui sera bientôt ingérable, comme j'avais dit il y a plus de dix ans au ministre de la Santé et des Services sociaux d'alors, Paul Bégin, en tribune téléphonique. La raison que déjà je voyais à cette situation m'apparaissait évidente alors: étant donné que nous avons une assurance-médicaments, nous ne nous préoccuperons plus des coûts, puisque « c'est l'assurance qui paie ». Résultat prévisible: les coûts des médicaments n'ont cessé d'augmenter au point où le « régime » est sur le bord de la faillite et que la consommation de médicaments va bientôt dépasser le budget de l'alimentation sur une base moyenne annuelle! Si ce n'est déjà fait. Mais vu qu'on ne paie pas directement la note, on ne se rend pas compte. N'ayant aucun levier de négociations, nous avons laissé faire cette situation. Il en coûte maintenant 900 dollars par année par tête de pipe pour financer cette assurance-là, même si vous ne prenez pas une aspirine de l'année! Il me semble qu'on deviendrait dingue à moins. Et cela est en surplus du 22 milliards que coûte un système de santé très moyen au Québec... On lui injecterait 100 milliards par année qu'il serait encore en déficit. Il y a de sacrés problèmes structurels et personne ne cèdera un millimètre de terrain.
Je suis pour un nouveau paradigme, une nouvelle société ou notamment les relations intergénérationnelles ne seraient pas cette ghettoïsation de maintenant, soit dit en passant. Mais je m'étends vachement là... Je conseille le visionnement de l'interview que donnait Bernard Émond, réalisateur du film La Neuvaine, à Alain Crevier pour l'émission Second Regard, pour un début de réflexion là-dessus.
Le second aspect de la catastrophe pharmaceutique - et conséquent du premier - vise le rejet dans les eaux, les nappes phréatiques, etc. de quantité ahurissante de médicaments consommés, soit pas les humains, soit par les animaux. On a commencé à remarquer dans la faune les effets pervers de cette situation. De plus, nous buvons de l'eau contaminé au médicaments sans le savoir. Pas besoin d'en avaler des flacons, mais en quantité infinitésimales et cumulatives, nous n'avons qu'à nous croiser les doigts.
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À part ça, y fait beau aujourd'hui, mais pas chaud. Les étourneaux sont arrivés à 15h pile en provenance du New Hampshire où on les a fouillé à la frontière jusque sous les ailes. L'attroupement étant désormais interdit aux États-Unis, Homeland Security oblige. Sous chaque attroupement d'étourneaux, c'est bien connu, un terroriste potentiel se cache. Les États-Unis sont toujours dans une situation
volatile.
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L'entrevue de Trintignant au complet. Il dit tout de même des choses intéressantes! Je dirais même plus. J'aime beaucoup Trintignant. Cette entrevue a été un moment de bonheur.
Serait-ce là un effet pervers de la laïcité? Le rejet de valeurs spirituelles liées à l'existence ferait-il qu'on ne veut plus mourir et que l'on tienne mordicus à vivre jusqu'à 100 ans sous perfusion, en chaise roulante, s'il le faut, etc.? Je n'irai pas jusqu'à être d'accord avec Jean-Louis Trintignant qui, à l'émission de Le Bigot dimanche, a dit quelque chose qui m'a sidéré: « Faudrait se débarasser des vieux. » Écoutez l'extrait (1m26s). C'est décapant... et intrigant. Reste que ma mère, elle, a le courage d'exiger que si elle n'est plus en mesure de s'occuper d'elle-même, de ne pas vouloir vivre plus longtemps... Mais je serais contre toute tentative de mise à mort d'une génération soi-disant parce qu'elle serait inutile. Je ne comprends pas que Trintignant tienne un tel propos.
Je suis pour un nouveau paradigme, une nouvelle société ou notamment les relations intergénérationnelles ne seraient pas cette ghettoïsation de maintenant, soit dit en passant. Mais je m'étends vachement là... Je conseille le visionnement de l'interview que donnait Bernard Émond, réalisateur du film La Neuvaine, à Alain Crevier pour l'émission Second Regard, pour un début de réflexion là-dessus.
Le second aspect de la catastrophe pharmaceutique - et conséquent du premier - vise le rejet dans les eaux, les nappes phréatiques, etc. de quantité ahurissante de médicaments consommés, soit pas les humains, soit par les animaux. On a commencé à remarquer dans la faune les effets pervers de cette situation. De plus, nous buvons de l'eau contaminé au médicaments sans le savoir. Pas besoin d'en avaler des flacons, mais en quantité infinitésimales et cumulatives, nous n'avons qu'à nous croiser les doigts.
À part ça, y fait beau aujourd'hui, mais pas chaud. Les étourneaux sont arrivés à 15h pile en provenance du New Hampshire où on les a fouillé à la frontière jusque sous les ailes. L'attroupement étant désormais interdit aux États-Unis, Homeland Security oblige. Sous chaque attroupement d'étourneaux, c'est bien connu, un terroriste potentiel se cache. Les États-Unis sont toujours dans une situation
volatile.
L'entrevue de Trintignant au complet. Il dit tout de même des choses intéressantes! Je dirais même plus. J'aime beaucoup Trintignant. Cette entrevue a été un moment de bonheur.
1 Comments:
Je me souviendrai toujours de ce que Trintignant avait dit lors de l'émission Bouillon de culture alors que Bernard Pivot lui posa la question : ... "et si Dieu existe, que voudriez-vous qu'il vous dise lorsque vous vous présenterai à lui?" (ou enfin quelque chose du genre) et Trintignant de répondre : "Encore vous ?"
...Savoureux,
Nie
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