La diversité culturelle par la radio
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Sous la plume de Giacomo Mazzone, assistant au secrétaire général de l'UER, on peut se rendre compte des ramifications de la prochaine Convention de l'UNESCO sur la diversité culturelle.
« La troisième réunion des experts intergouvernementaux sur la diversité culturelle a terminé ses travaux le 3 juin dernier à Paris en publiant une version finale du Traité sur la diversité culturelle qui sera soumis pour approbation à la Conférence générale de l’UNESCO du 3 au 21 octobre 2005.
L’approbation du texte a été saluée par les délégations présentes par des applaudissements prolongés, avec le délégué de la Jamaïque qui chantait "Everything is gonna be alright", issu de "No woman, no cry", de Bob Marley, pendant que la délégation des États-Unis quittait de manière théâtrale la salle de réunion après une déclaration incendiaire: symbole de son isolement mais aussi de menace. »
Plus loin, Giacomo Mazzone ne manque pas de souligner la genèse « canadienne » de cette initiative, autrement dit du Québec, bien que le gouvernement fédéral ait constamment soutenu le projet, malgré les frictions de représentations du Québec en tant que « gouverment participant », comme cela se fait depuis trente ans avec l'ACCT et la Francophonie.
[...] « C’est donc sans surprise qu’on trouvait au sein de la salle de réunion le pays promoteur de cette initiative à l’UNESCO – le Canada – les Européens, une délégation de la Commission européenne renforcée à mesure du progrès des négociations, et le groupe des 77 (avec les plus actifs, Brésil, Inde, et en position critique la Chine), et d’autre part les plus sceptiques et les moins enthousiastes comme le Japon, la Russie, l’Australie, ces derniers défendant des points de vue visant à introduire ou à rejeter certains concepts et termes en faveur de la diversité culturelle. »
« Les États-Unis n’ont jamais, tout au long des débats, essayé de se confronter aux autres et n’ont pas modifié d’un iota leur position initiale : pour eux, ce traité ne devait pas voir le jour, constituant à leurs yeux une entrave aux accords sur le commerce international signés dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (le GATT, déjà totalement en vigueur, et le GATS, dont l’élargissement du champ d’application est actuellement en cours de négociation à Doha). »
Lire l'ensemble du texte ici.
« La troisième réunion des experts intergouvernementaux sur la diversité culturelle a terminé ses travaux le 3 juin dernier à Paris en publiant une version finale du Traité sur la diversité culturelle qui sera soumis pour approbation à la Conférence générale de l’UNESCO du 3 au 21 octobre 2005.
L’approbation du texte a été saluée par les délégations présentes par des applaudissements prolongés, avec le délégué de la Jamaïque qui chantait "Everything is gonna be alright", issu de "No woman, no cry", de Bob Marley, pendant que la délégation des États-Unis quittait de manière théâtrale la salle de réunion après une déclaration incendiaire: symbole de son isolement mais aussi de menace. »
Plus loin, Giacomo Mazzone ne manque pas de souligner la genèse « canadienne » de cette initiative, autrement dit du Québec, bien que le gouvernement fédéral ait constamment soutenu le projet, malgré les frictions de représentations du Québec en tant que « gouverment participant », comme cela se fait depuis trente ans avec l'ACCT et la Francophonie.
[...] « C’est donc sans surprise qu’on trouvait au sein de la salle de réunion le pays promoteur de cette initiative à l’UNESCO – le Canada – les Européens, une délégation de la Commission européenne renforcée à mesure du progrès des négociations, et le groupe des 77 (avec les plus actifs, Brésil, Inde, et en position critique la Chine), et d’autre part les plus sceptiques et les moins enthousiastes comme le Japon, la Russie, l’Australie, ces derniers défendant des points de vue visant à introduire ou à rejeter certains concepts et termes en faveur de la diversité culturelle. »
« Les États-Unis n’ont jamais, tout au long des débats, essayé de se confronter aux autres et n’ont pas modifié d’un iota leur position initiale : pour eux, ce traité ne devait pas voir le jour, constituant à leurs yeux une entrave aux accords sur le commerce international signés dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (le GATT, déjà totalement en vigueur, et le GATS, dont l’élargissement du champ d’application est actuellement en cours de négociation à Doha). »
Lire l'ensemble du texte ici.
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