Activité dominicale intensive
Dimanche 9 octobre
Il a plu dans la nuit de vendredi à samedi assez pour me rappeler un 14 juillet 1987 à Montréal. Je n'ai pas subi de dégâts ni d'infiltration d'eau. C'est déjà ça.
Le terrain a réussi à absorber une bonne partie de l'eau mais le sol est totalement spongieux...
Aujourd'hui, il a encore plu et je n'avais pas envie de rester à l'intérieur pour lire ou écouter la radio. Alors comme l'automne avance et que mes tentatives pour me procurer du bois demeurent vaines pour le moment, j'ai décidé que je n'allais tout de même pas attendre le Messie et utiliser les matériaux à ma disposition pour agrandir mon cube. Je ne vais tout de même pas passer l'hiver dans un espace aussi petit. Ce serait vraiment trop difficile.
Première étape: un plancher
L'avant-dernier propriétaire du terrain avait apporté là une bonne quinzaine de « palettes » qui servent à transporter la marchandise, notamment par camion. On y enfile les deux fourches d'un chariot élévateur et on les retire des camions. Ces palettes sont solides. Lui les avait installé là pour faire une plate-forme de camping. J'ai donc défait cette plate-forme et ai fabriqué durant la journée un plancher et des murs.
Seconde étape: des murs
J'ai ajouté des vitres que je traine depuis Montréal, du treillis pour la toiture en attendant de pouvoir me payer mieux et un toile comme couverture. Voilà c'est un début d'annexe qui sera la cuisine/salle à manger.
Troisième étape: des vitres et une toiture
Quatrième étape: résultat d'un boulot d'une petite journée
Jusqu'à présent, mon habitat ne m'a coûté que 3 dollars depuis que j'ai commencé à l'ériger à la mi-juillet.
Ce n'est pas la vue la plus grandiose mais pour moi c'est vachement bien que de penser que durant l'hiver je pourrais regarder par cette grande baie vitrée, les arbres sous la neige.
Bien entendu, il reste plusieurs étapes qui concernent l'étanchéité, l'isolation, etc. Chaque chose en sont temps. C'est déjà extraordinaire d'avoir pratiquement doublé mon espace de vie en une journée. Le panorama a quelques distorsion mais on peut saisir l'idée.
J'ai l'impression de recycler... Une bonne partie de ces « palettes » provient sans doute d'Asie. Lorsque je vivais à Montréal, j'avais remarqué que le Home Depot à côté de chez moi, jetait littéralement des dizaines de ces pallettes aux ordures, dans ces grosses bennes à ordures qui ont la grosseur d'un conteneur. Je trouvais tout de même hallucinant que l'on jette de telle quantité de bois, que l'on gaspille littéralement ce matériel. Je pensais alors que l'on pouvait s'en servir comme structure pour bâtir. Comme l'Asie vit une déforestation intensive et qu'une partie de ce bois sert à fabriquer des palettes pour y mettre la marchandise que l'on exporte, il serait à tout le moins judicieux de ne pas gaspiller cette ressource et qu'elle serve à d'autres fins qu'à faire du remplissage dans des dépotoirs déjà archi-pleins.
Il a plu dans la nuit de vendredi à samedi assez pour me rappeler un 14 juillet 1987 à Montréal. Je n'ai pas subi de dégâts ni d'infiltration d'eau. C'est déjà ça.
Le terrain a réussi à absorber une bonne partie de l'eau mais le sol est totalement spongieux...
Aujourd'hui, il a encore plu et je n'avais pas envie de rester à l'intérieur pour lire ou écouter la radio. Alors comme l'automne avance et que mes tentatives pour me procurer du bois demeurent vaines pour le moment, j'ai décidé que je n'allais tout de même pas attendre le Messie et utiliser les matériaux à ma disposition pour agrandir mon cube. Je ne vais tout de même pas passer l'hiver dans un espace aussi petit. Ce serait vraiment trop difficile.
Première étape: un plancher
L'avant-dernier propriétaire du terrain avait apporté là une bonne quinzaine de « palettes » qui servent à transporter la marchandise, notamment par camion. On y enfile les deux fourches d'un chariot élévateur et on les retire des camions. Ces palettes sont solides. Lui les avait installé là pour faire une plate-forme de camping. J'ai donc défait cette plate-forme et ai fabriqué durant la journée un plancher et des murs.
Seconde étape: des murs
J'ai ajouté des vitres que je traine depuis Montréal, du treillis pour la toiture en attendant de pouvoir me payer mieux et un toile comme couverture. Voilà c'est un début d'annexe qui sera la cuisine/salle à manger.
Troisième étape: des vitres et une toiture
Quatrième étape: résultat d'un boulot d'une petite journée
Jusqu'à présent, mon habitat ne m'a coûté que 3 dollars depuis que j'ai commencé à l'ériger à la mi-juillet.
Ce n'est pas la vue la plus grandiose mais pour moi c'est vachement bien que de penser que durant l'hiver je pourrais regarder par cette grande baie vitrée, les arbres sous la neige.
Bien entendu, il reste plusieurs étapes qui concernent l'étanchéité, l'isolation, etc. Chaque chose en sont temps. C'est déjà extraordinaire d'avoir pratiquement doublé mon espace de vie en une journée. Le panorama a quelques distorsion mais on peut saisir l'idée.
J'ai l'impression de recycler... Une bonne partie de ces « palettes » provient sans doute d'Asie. Lorsque je vivais à Montréal, j'avais remarqué que le Home Depot à côté de chez moi, jetait littéralement des dizaines de ces pallettes aux ordures, dans ces grosses bennes à ordures qui ont la grosseur d'un conteneur. Je trouvais tout de même hallucinant que l'on jette de telle quantité de bois, que l'on gaspille littéralement ce matériel. Je pensais alors que l'on pouvait s'en servir comme structure pour bâtir. Comme l'Asie vit une déforestation intensive et qu'une partie de ce bois sert à fabriquer des palettes pour y mettre la marchandise que l'on exporte, il serait à tout le moins judicieux de ne pas gaspiller cette ressource et qu'elle serve à d'autres fins qu'à faire du remplissage dans des dépotoirs déjà archi-pleins.
Photo - Bazuki Muhammad/Reuters/File - Christian Science Monitor, 30 juin 2005
Le plus gros porte-conteneur au monde: l'Orient Overseas Container Line Shenzhen, basé à Hong Kong. Il fait la navette aller-retour vers l'Europe en 56 jours!
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