L'année du dragon...t'es sûr?
Un autre dragon: celui de l'été 2004 à Notre Dame des Bois
J'ai soufflé une grosse chandelle à minuit. En fait j'ai allumé un dragon! Dans ma situation, je n'ai guère l'envie d'allumer qui que ce soit ou quoi que ce soit d'autre. J'ai quitté mon « bureau » vers 23h. Je ne voulais pas entendre la commotion du Nouvel An.
Plus tôt dans la journée, j'avais demandé à une amie si on pouvait aller maintenant chez CT récupérer une chauferette au propane qui y était en solde. Plus tôt cette semaine, en consultant la circulaire hedmadaire du magasin, elle avait vu l'engin et m'avait offert de l'acheter pour moi et je n'aurais qu'à la rembourser plus tard.
Ce truc crache entre 15k et 25k BTU ce qui est bien suffisant pour flamber ma cabane! Mon petit réchaud parabolique de camping donnait plus que des signes de fatigue depuis le début de la semaine: il avait carrément cessé de fonctionner. C'est la valve qui s'est bloquée, obstruée par je ne sais quoi, empêchant le gaz de monter, entraînant ainsi une pression dans le boyau d'alimentation. Pas très sécuritaire. Un soir cette semaine m'en revenant du village, j'ai trouvé l'endroit plutôt froid et les chats en paquet pour se garder chaud. La misère a ses bons côtés. La solidarité augmente même chez les chats. Il me fallait tout de même improviser quelque chose pour ramener la chaleur à un certain niveau.
Tout ce que j'avais sous la main était le bec de mon chalumeau. Je décidai alors d'enlever la valve d'après le réchaud et d'introduire le bec de la torche dans le tuyau de gaz du réchaud, en enroulant le tout de « tape ».
Cela fonctionnait mais pas d'une manière aussi efficace que le faisait la valve prévue à cette fin. Cependant, au lieu d'obtenir un rouge vif du grillage au centre de la parabole, la flamme en sortait bleue et jaune. Bon, me suis-je dit, cela fera l'affaire pour le moment, d'autant plus que je n'avais pas tellement le choix. J'aurais pu retourner au « bureau » et installer un lit de fortune mais je ne voulais pas laisser les chats seuls dans le froid.
La chaleur venait pour sûr. À vrai dire, la température atteignit assez rapidement les 25 - 30ºC au niveau du lit, non sans toutefois polluer mon environnement. Je m'imagine bien ces matières polluantes comme n'étant pas très saines. Comme nous respirons notamment pour oxygéner et purifier notre sang, le fait de respirer plus pollué que ce qu'on est supposé purifier doit réduire la durée de vie d'autant.
Cette solution-là devait donc ne durer que le temps d'une solution plus adéquate. Je ne me suis vraiment pas senti bien dans mon corps cette nuit-là. J'en accusai directement le dispositif que j'avais mis en place. De toute façon, le temps doux m'aura permis de ne réellement me servir de cela qu'une nuit et de ne pas me servir du propane deux nuits durant.
Sachant que cette amie venait hier pour me porter des trucs et désirait prendre une croûte avec moi, je lui demandai si on pouvait devancer l'acquisition du bidule, étant donné les circonstances. Elle a gentiment acquiescé et nous avons donc entrepris de nous rendre au magasin situé à plus de 110 km aller-retour, à Lac Mégantic. Nous sommes à la campagne et les distances entre deux points par toujours pourvus d'un droit parcours sont plus grande qu'à la ville. Au retour, nous sommes arrêtés à la cabane où je laissai la fournaise et nous repartîmes pour le village.
Ainsi, hier soir en retournant à la cabane, j'ai trouvé l'endroit pas trop froid car les fanaux fonctionnaient et offraient une certaine chaleur grâce aux dispositifs de convection que je leur ai fabriqué. Je déballai alors la fournaise et me mis à l'installer, en lisant toutefois tous les dépliants pourvus des instructions et d'une quantité exceptionnelle de mise en garde sur les dangers de l'utilisation du machin.
Voici la bête! Impressionnant n'est-ce pas, mais tout petite en fait.
Ainsi à minuit précise, je déclenchai la mise à feu de ce qui me paru être une fusée interplanétaire ou un dragon qui soufflait de tout son nez. Si cette fournaise ne chauffe pas ma cabane, je me demande ce qui le fera. En moins de 10 minutes, la température est passée du point de congélation à 30ºC!
Il me fallu donc me rendre à l'évidence et fermer l'engin-dragon et réfléchir sur la suite. Il est éminemment clair que je ne peux pas laisser Dragon souffler à plein nez durant mon absence prolongée. Ni ma cabane, ni mes chats ne seraient là à mon retour pour me manifester leur appréciation de la chaleur retrouvée.
Je n'ai pas peur du feu en général. Du reste je laisse désormais mes fanaux allumés toute la journée en mon absence, pour les chats. Eux ne requièrent certes pas 30ºC pour être confortable. Ils s'installent tous ensemble dans le lit et sont corrects même s'il ne fait que 0ºC. De toute façon ils ne sont guère sortis depuis le début de l'hiver, sauf Ti-Caille qui va faire sa ronde au moins 2 fois par jour.
Plus tôt dans la journée, j'avais demandé à une amie si on pouvait aller maintenant chez CT récupérer une chauferette au propane qui y était en solde. Plus tôt cette semaine, en consultant la circulaire hedmadaire du magasin, elle avait vu l'engin et m'avait offert de l'acheter pour moi et je n'aurais qu'à la rembourser plus tard.
Ce truc crache entre 15k et 25k BTU ce qui est bien suffisant pour flamber ma cabane! Mon petit réchaud parabolique de camping donnait plus que des signes de fatigue depuis le début de la semaine: il avait carrément cessé de fonctionner. C'est la valve qui s'est bloquée, obstruée par je ne sais quoi, empêchant le gaz de monter, entraînant ainsi une pression dans le boyau d'alimentation. Pas très sécuritaire. Un soir cette semaine m'en revenant du village, j'ai trouvé l'endroit plutôt froid et les chats en paquet pour se garder chaud. La misère a ses bons côtés. La solidarité augmente même chez les chats. Il me fallait tout de même improviser quelque chose pour ramener la chaleur à un certain niveau.
Tout ce que j'avais sous la main était le bec de mon chalumeau. Je décidai alors d'enlever la valve d'après le réchaud et d'introduire le bec de la torche dans le tuyau de gaz du réchaud, en enroulant le tout de « tape ».
Cela fonctionnait mais pas d'une manière aussi efficace que le faisait la valve prévue à cette fin. Cependant, au lieu d'obtenir un rouge vif du grillage au centre de la parabole, la flamme en sortait bleue et jaune. Bon, me suis-je dit, cela fera l'affaire pour le moment, d'autant plus que je n'avais pas tellement le choix. J'aurais pu retourner au « bureau » et installer un lit de fortune mais je ne voulais pas laisser les chats seuls dans le froid.
La chaleur venait pour sûr. À vrai dire, la température atteignit assez rapidement les 25 - 30ºC au niveau du lit, non sans toutefois polluer mon environnement. Je m'imagine bien ces matières polluantes comme n'étant pas très saines. Comme nous respirons notamment pour oxygéner et purifier notre sang, le fait de respirer plus pollué que ce qu'on est supposé purifier doit réduire la durée de vie d'autant.
Cette solution-là devait donc ne durer que le temps d'une solution plus adéquate. Je ne me suis vraiment pas senti bien dans mon corps cette nuit-là. J'en accusai directement le dispositif que j'avais mis en place. De toute façon, le temps doux m'aura permis de ne réellement me servir de cela qu'une nuit et de ne pas me servir du propane deux nuits durant.
Sachant que cette amie venait hier pour me porter des trucs et désirait prendre une croûte avec moi, je lui demandai si on pouvait devancer l'acquisition du bidule, étant donné les circonstances. Elle a gentiment acquiescé et nous avons donc entrepris de nous rendre au magasin situé à plus de 110 km aller-retour, à Lac Mégantic. Nous sommes à la campagne et les distances entre deux points par toujours pourvus d'un droit parcours sont plus grande qu'à la ville. Au retour, nous sommes arrêtés à la cabane où je laissai la fournaise et nous repartîmes pour le village.
Ainsi, hier soir en retournant à la cabane, j'ai trouvé l'endroit pas trop froid car les fanaux fonctionnaient et offraient une certaine chaleur grâce aux dispositifs de convection que je leur ai fabriqué. Je déballai alors la fournaise et me mis à l'installer, en lisant toutefois tous les dépliants pourvus des instructions et d'une quantité exceptionnelle de mise en garde sur les dangers de l'utilisation du machin.
Voici la bête! Impressionnant n'est-ce pas, mais tout petite en fait.
Ainsi à minuit précise, je déclenchai la mise à feu de ce qui me paru être une fusée interplanétaire ou un dragon qui soufflait de tout son nez. Si cette fournaise ne chauffe pas ma cabane, je me demande ce qui le fera. En moins de 10 minutes, la température est passée du point de congélation à 30ºC!
Il me fallu donc me rendre à l'évidence et fermer l'engin-dragon et réfléchir sur la suite. Il est éminemment clair que je ne peux pas laisser Dragon souffler à plein nez durant mon absence prolongée. Ni ma cabane, ni mes chats ne seraient là à mon retour pour me manifester leur appréciation de la chaleur retrouvée.
Je n'ai pas peur du feu en général. Du reste je laisse désormais mes fanaux allumés toute la journée en mon absence, pour les chats. Eux ne requièrent certes pas 30ºC pour être confortable. Ils s'installent tous ensemble dans le lit et sont corrects même s'il ne fait que 0ºC. De toute façon ils ne sont guère sortis depuis le début de l'hiver, sauf Ti-Caille qui va faire sa ronde au moins 2 fois par jour.
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