Il y a des jours comme ça...
Femme allongée sur les bords du lac sans nom - Saint-Feréol, 1974
La journée d'aujourd'hui fut particulièrement difficile, sans doute l'une des plus difficiles depuis que je suis ici… Avec quelle conviction suis-je venu m'installer ici? Celle de recommencer à zéro…
Le mois de mai particulièrement moche que nous subissons ici contribue à me rendre très déprimé. Les feuilles sont à peine sorti des arbres, il fait encore relativement froid. Pourtant, ce n'est pas qu'il ne peut pas faire beau et chaud puisqu'au début avril je suis aller à vélo au village en simple chandail. Il faisait alors près de 20º. Mais des journées de 20º, il n'y en a eu que deux ou trois tout ce temps! Le mercure est rarement monté au-dessus de la barre du 10! Le ciel est constamment nuageux ou presque. Mais c'est le propre de toute la côte est aussi, de la Nouvelle Écosse à l'État de New York, une zone de nuage qui colle constamment là, tournant continuellement en rond, un peu comme l'an dernier et l'année précédente, etc. Drôle de phénomène atmosphérique qu'il est difficile d'associer à quoi que ce soit à vrai dire. Reste que cela pèse sur les esprits les plus joviaux comme moi qui jusqu'à présent ne s'en faisait pas trop pour la température.
L'altitude fait en sorte que les températures sont plus fraîches mais c'est vraiment à se demander si ce climat printanier de merde des dernières années est là pour rester indéfiniment, ce qui rendrait la vie misérable, comme elle l'est aussi pour ces gens dans les Maritimes qui essuie des pluies diluviennes depuis le début du printemps, retardant les semences, endommageant les terres, les bâtiments, etc.
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