Sur les pistes, tolère...
J'ai récemment repris goût à l'écriture de lettres après avoir quelque peu abandonné la pratique il y a une bonne dizaine d'années. Je crois que c'est l'isolement qui permet ce retour-là. Ne pas confondre avec l'ennui, car ce mot n'a pas voulu s'associer à ma démarche…
C'est un article dans le New York Times cet hiver qui m'a redonné envie de m'y remettre. Après tout, j'ai toujours une boîte pleine de lettres, réponses à mes envois, une quantité inouïe de mots que les ami-e-s ont couché sur le papier par le passé.
Le courriel ne remplacera jamais la texture d'une lettre que l'on sait écrite à la main, avec cette espèce de petite énergie qui en accompagne la lecture. Et puis il y a le timbre, l'enveloppe, etc. Ici en plus il y a la "boîte à mail", sur le bord du chemin avec son petit drapeau. Pour combien de temps encore va-t-il tenir celui-là? Je parle du courrier livré et pris à domicile… L'an dernier, il y avait le pain et les œufs à domicile. Il ne reste désormais que la Poste…
J'ai pris les devants un peu. J'ai commencé aussi à envoyer des courriels qui pouvaient très bien passer pour des lettres personnelles un fois imprimées par le récipiendaire. C'est plus long mais plus joli aussi.
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