Le prix à payer pour être chez soi

^{Nouvelle déco dans le cubicule}

À l'été, au moment d'avoir à quitter en catastrophe la maison du 10^e rang pour venir m'installer sur un terrain boisé, la colère était à son comble en faisat le calcul des quelques 125 000 dollars versés en loyer au cours des ans et pour lesquels ils ne restaient que des souvenirs.
Il faillait vraiment que je sois au point où c'en était trop pour venir affronter une démarche pour le moins casse-gueule. Là, je n'aurai ni réussi ni eu à temps les ressources financières pour terminer notamment la toiture avant la neige et le froid.
De plus, il n'a cessé de tomber des trombes rendant ainsi plutôt hasardeux à chaque fois l'ouverture de la toiture pour la terminer. Résultat: il se peut fort bien que je ne me contente que d'un plastique comme surface étanche là-haut cet hiver.


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J'ai fait plusieurs démarches d'emplois du côté de Scotstown et La Patrie cette semaine pratiquement tout ce qu'il est possible de trouver. La région aussi est touché par le transfert des entreprises dans le tiers-monde d'une part, et la montée fulgurante de l'Asie industrielle, d'autre part. Il serait plus que souhaitable que je puisse travailler au moins une journée par semaine. Autrement, je passerai un hiver plutôt maigre.
A tout le moins, le cubicule est entièrement isolé désormais, assez en tout cas pour qu'un petit réchaud de camping de 3200 BTU me chauffe à 15ºC lorsqu'il fait -15ºC dehors. Le banc d'essai cette semaine démontre qu'un usage rationnée du gaz propane fera en sorte qu'un seul remplissage d'une bonbonne de 24 lbs. par semaine soit nécessaire à 15$. Je peux aussi me servir du réchaud comme brûleur pour la bouffe. Voilà le prix à payer pour être chez soi. Cela tient moins du miracle que de la débrouillardise de tous les instants.

Étant donné que nous sommes à la mi-novembre et que c'est carrément l'hiver ici - exactement à la latitude de Westmount - on parle donc de 5 longs mois de ce temps à une petite altitude de 370m (1200').
Cela ne me rend aucunement malheureux car dans l'adversité (homemade), j'ai tout de même réussi un bon coup: j'ai désormais mon bureau avec mon ordi et un accès à internet à La Patrie, dans un espace commercial et gratos de surcroît!

^{Vue depuis mon nouvel espace de travail}